Réponse
La sorcellerie et la divination constituent un polythéisme grave méritant la peine capitale conformément à la loi islamique établie par les textes sacrés.
Ces pratiques représentent des crimes capitaux contre la foi islamique exigeant l’application rigoureuse des sanctions prescrites par la Charia. L’exécution par décapitation constitue la peine légale pour la sorcellerie avérée, comme l’atteste le hadith authentique : « La peine du sorcier est le coup d’épée ». Cette sanction suprême s’applique après réunion de conditions strictes incluant la puberté du coupable, la pleine possession des facultés mentales et des preuves irréfutables établissant l’acte de sorcellerie.
Les preuves admises devant les tribunaux comprennent l’aveu libre et volontaire répété à quatre reprises devant le juge, le témoignage concordant de deux témoins masculins justes ayant assisté directement aux actes de sorcellerie, ainsi que la découverte matérielle d’objets ou d’écritures magiques en possession de l’accusé.
Pour la divination, la sanction relève du ta’zīr avec une gradation précise : quatre-vingts coups de fouet et emprisonnement jusqu’à repentance vérifiable pour la première offense, l’emprisonnement à perpétuité avec isolement complet en cas de récidive, et la qualification d’apostasie entraînant l’exécution après délai de repentance de trois jours pour les cas aggravés de revendication de connaissance de l’invisible.
Le repentir n’annule pas l’application de la peine hadd lorsque les preuves sont établies, selon l’avis majoritaire des savants. Seul le repentir antérieur à toute accusation peut suspendre la procédure judiciaire. Les instruments de sorcellerie doivent être systématiquement saisis et détruits par le juge, incluant les parchemins ensorcelés, les statuettes, les nœuds magiques et les substances interdites.
Le juge qualifié doit obligatoirement consulter le comité des grands savants avant toute application de peine capitale, cette rigueur procédurale visant à préserver simultanément la pureté du Tawhid et les droits des accusés tout en empêchant les accusations fantaisistes.
La sorcellerie et la divination constituent un polythéisme grave méritant la peine capitale conformément à la loi islamique établie par les textes sacrés.