Réponse
L’interdiction des statues demeure impérative car elle préserve l’unicité divine absolue en éradiquant toute forme d’idolâtrie prohibée par le Coran et la Sunna. Cette position doctrinale s’enracine dans des fondements scripturaires et théologiques immuables qui garantissent la pureté du Tawhid.
Fondements scripturaires de l’interdiction
Le Coran désigne explicitement les idoles comme une abomination issue de Satan, établissant un lien direct entre les représentations figuratives et le polythéisme. Les textes sacrés interdisent catégoriquement toute forme de représentation d’êtres animés, les anges refusant d’entrer dans les demeures contenant de telles images. Cette exclusion céleste confirme la nature spirituellement corruptrice de ces représentations.
Usurpation du pouvoir créateur divin
La fabrication d’images complètes d’êtres animés constitue une empiètement sur le pouvoir créateur exclusif d’Allah. Les savants distinguent toutefois les représentations incomplètes et les images en deux dimensions non honorifiques. Les tapis ornés de figures animales demeurent interdits lorsqu’ils servent de décoration permanente, conformément aux précisions apportées par les autorités religieuses.
Exceptions strictement encadrées
Certaines dérogations pédagogiques existent exclusivement pour les dessins anatomiques ou scientifiques nécessaires à l’enseignement médical, sous des conditions rigoureuses : absence de vénération, usage temporaire et impossibilité d’utiliser des méthodes alternatives. Même dans ce cadre limité, la préférence va aux schémas abstraits plutôt qu’aux représentations réalistes.
Application contemporaine
Les statues publiques modernes tombent sous le coup de l’interdiction générale, particulièrement lorsqu’elles commémorent des personnages historiques ou politiques. Cette prohibition s’étend aux photographies tridimensionnelles et hologrammes figuratifs, comme l’a confirmé le Comité Permanent des Recherches Scientifiques.
Préservation de la pureté doctrinale
La sauvegarde du Tawhid exige l’élimination de toute représentation susceptible de devenir objet d’attachement émotionnel ou de vénération subliminale. Les motifs géométriques et calligraphiques de l’art islamique représentent non pas une limitation artistique, mais une élévation créative parfaitement compatible avec l’adoration pure.
L’interdiction des statues demeure donc impérative car elle préserve l’unicité divine absolue en éradiquant toute forme d’idolâtrie prohibée par le Coran et la Sunna.