Réponse
L’Islam garantit la protection des cultes révélés sous autorité musulmane tout en proscrivant toute propagation de l’idolâtrie qui corromprait la pureté du Tawhid.
Cette position doctrinale s’enracine dans la nécessité absolue de préserver l’unicité divine et l’intégrité de la foi islamique. La Charia établit un cadre précis où les non-musulmans bénéficient de protections en échange du respect des restrictions qui empêchent toute manifestation publique contraire à la loi islamique.
Fondements scripturaires du tawhid
Le Coran affirme avec une clarté absolue : « Dis : Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui » (Sourate Al-Ikhlas). Ce verset constitue le fondement indépassable de la croyance musulmane, rejetant toute forme d’associationnisme. La révélation divine précise : « Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne des associés » (An-Nisa 4:48), établissant ainsi le caractère impardonnable du polythéisme.
Statut des non-musulmans sous autorité islamique
Le système du dhimma offre aux Gens du Livre une protection juridique contre toute agression, à condition qu’ils respectent scrupuleusement l’interdiction de propager publiquement leurs cultes. Cette limitation vise à préserver la prééminence de l’islam comme religion dominante et à protéger la communauté musulmane contre les influences corruptrices. La pratique religieuse non-islamique reste strictement confinée à la sphère privée, sans possibilité de manifestation extérieure.
Protection de la communauté contre la fitna
L’histoire démontre l’application rigoureuse de ces principes par les sociétés musulmanes, qui excluaient systématiquement la pratique publique des cultes non-islamiques pour éviter toute confusion doctrinale et préserver la cohésion religieuse. Les oulémas hanbalites insistent sur l’obligation d’éloignement des influences susceptibles d’affaiblir la foi. La présence visible de cultes étrangers dans l’espace public représente un danger spirituel majeur, exposant les musulmans à des tentations contraires aux enseignements révélés.
Conséquences de la désobéissance
Toute pratique publique s’opposant à la foi musulmane ou encourageant l’apostasie se trouve formellement interdite. Les fatwas maintiennent que la résidence prolongée dans des environnements non-conformes ou la participation active à des cultes étrangers comportent des risques spirituels graves, imposant la migration vers des terres d’islam pour sauvegarder la pratique authentique. La désobéissance à ces prescriptions engage des conséquences spirituelles majeures.
La limitation de la liberté de culte pour les non-musulmans se justifie par l’impératif de protection de la pureté doctrinale, le renforcement de la foi collective et la sauvegarde de l’ordre social islamique. Ce principe constitue un fondement immuable de la Charia, confirmé par le Coran, la Sunna et la jurisprudence des pieux prédécesseurs, rejetant sans compromis toute innovation ou accommodement mettant en péril la suprématie du Tawhid et la stabilité de la Oumma.
L’Islam garantit ainsi la protection des cultes révélés sous autorité musulmane tout en proscrivant toute propagation de l’idolâtrie qui corromprait la pureté du Tawhid.