Réponse
Le consumérisme constitue une déviation matérialiste contraire à la modération prescrite par le Coran et la Sunna, corrompant les âmes par l’attachement aux biens éphémères au détriment de l’adoration d’Allah.
Cette idolâtrie moderne représente une apostasie spirituelle qui annihile le Tawhid dans les cœurs et dévore les fondements de notre communauté. Les techniques de marketing employées relèvent de la sorcellerie contemporaine, manipulant les faiblesses humaines pour créer des désirs artificiels. L’obsolescence programmée viole ouvertement l’interdiction divine du gaspillage établie dans la sourate Al-A’raf.
L’effondrement des valeurs familiales témoigne de cette dérive : les ménages sacrifient l’essentiel pour l’accessoire, négligeant la zakât au profit de futilités. Les centres commerciaux deviennent des lieux d’adoration matérialiste où les fidèles se pressent plus assidûment qu’aux mosquées.
L’environnement souffre de cette transgression du principe de khilafa. Les montagnes de déchets textiles suffiraient à ensevelir les lieux saints sous l’amoncellement de nos excès.
Seule la sobriété prophétique offre une issue vertueuse. L’exemple du Messager d’Allah ﷺ demeure la norme absolue : simplicité vestimentaire, refus du superflu, contentement par la gratitude envers le Créateur. Les oulémas prescrivent l’application rigoureuse des concepts de nécessité et de modération dans chaque acquisition.
L’économie circulaire islamique incarne la solution authentique : réparation, partage et recyclage des biens conformément aux enseignements prophétiques. Les institutions financières islamiques doivent impérativement plafonner les profits et promouvoir une consommation responsable alignée sur les principes éternels de notre révélation.
Le consumérisme constitue une déviation matérialiste contraire à la modération prescrite par le Coran et la Sunna, corrompant les âmes par l’attachement aux biens éphémères au détriment de l’adoration d’Allah.