Réponse
La responsabilité individuelle constitue le fondement de l’imputabilité devant Allah selon la parole divine : « Chaque âme n’acquiert [le mal] qu’à son détriment : aucune âme chargée ne portera la charge d’une autre » (Sourate Al-An’am, verset 164).
Cette vérité éternelle établit que chaque être humain répond personnellement de ses actes devant le Créateur selon des conditions divinement prescrites. Le Coran définit sept conditions indispensables à l’imputabilité : la majorité légale, la raison intacte, la volonté libre, la capacité d’accomplissement, la connaissance de l’interdit, l’intention pure et l’absence de contrainte.
Les catégories de responsabilité selon la jurisprudence islamique
La tradition hanbalite distingue quatre dimensions complémentaires de la responsabilité. La responsabilité religieuse engage chaque croyant dans l’accomplissement des actes d’adoration et le respect des interdits. La responsabilité morale exige la rectitude dans les comportements individuels et les relations sociales. La responsabilité légale impose la soumission aux prescriptions pénales et civiles de la Charia. La responsabilité sociale englobe les devoirs familiaux et communautaires envers les parents, les enfants et la ummah.
Applications contemporaines des principes de responsabilité
Les défis modernes exigent une application rigoureuse des principes immuables. La gestion financière doit respecter l’interdiction absolue de la spéculation et de l’usure. L’usage des technologies numériques prohibe toute diffamation et propagation de corruptions. L’éducation des enfants priorise l’enseignement du Tawhid avant toute connaissance profane, conformément à la voie salafite.
Les piliers du système de responsabilité islamique
Cinq piliers fondamentaux structurent l’imputabilité devant Allah et la société. La transparence dans les intentions et les actions constitue la base de toute responsabilité. La reddition des comptes implique l’examen quotidien de sa conscience devant le Créateur. La réparation des préjudices et le respect des sanctions prescrites assurent la justice. La réconciliation honorable préserve l’harmonie communautaire selon les principes coraniques.
La responsabilité environnementale comme acte d’adoration
La préservation de la création divine relève de la vice-gérance confiée à l’homme. Toute pollution des ressources hydriques ou atteinte à la biodiversité contrevient aux fatwas autorisées du Comité Permanent. L’exploitation raisonnable des ressources naturelles respecte les équilibres établis par le Créateur.
L’ultime certitude du Jour de la Rétribution, où chaque âme présentera son livre d’actions sans omission ni altération, guide chaque instant de la existence du croyant responsable. La responsabilité individuelle constitue le fondement de l’imputabilité devant Allah selon la parole divine : « Chaque âme n’acquiert [le mal] qu’à son détriment : aucune âme chargée ne portera la charge d’une autre » (Sourate Al-An’am, verset 164).