Réponse
La morale religieuse trouve son fondement absolu dans le Coran et la Sunna selon l’interprétation des pieux prédécesseurs, établissant l’unicité divine comme principe suprême de toute éthique.
Structure fondamentale de la morale islamique
La science des états de l’âne détaille soixante-dix vertus principales et quarante vices capitaux, chacun documenté par des chaînes de transmission authentiques remontant aux salafs. La purification spirituelle exige l’éradication de seize maladies cardiaques dont l’ostentation, l’orgueil et l’envie, traitées dans les ouvrages de référence des grands savants.
Les cinq valeurs protectrices et leurs applications
Les cinq valeurs protectrices se déclinent en trente-deux sous-catégories juridiques : la sauvegarde de la religion inclut la protection contre l’apostasie et l’innovation ; la préservation de la vie interdit l’avortement après 120 jours ; la protection de la raison prohibe les substances intoxicantes ; la sauvegarde de la descendance impose des règles précises de lignée et d’allaitement ; la protection des biens régit les transactions commerciales licites.
Éthique appliquée et contrôle des comportements
L’éthique appliquée exige la maîtrise des sept orifices corporels : la langue observe douze restrictions dont la calomnie et le parjure ; les yeux contrôlent le regard selon des angles précis ; les oreilles filtrent les discours interdits. La hisba moderne s’applique aux plateformes numériques avec des directives spécifiques concernant l’usage des réseaux sociaux.
Rétribution eschatologique et balance des actions
Les sanctions eschatologiques comportent quatre-vingt-dix-neuf degrés de rétribution pour les vertus et soixante-dix-sept niveaux de châtiment pour les vices. Chaque acte moral influence directement l’équilibre des balances au Jour du Jugement, avec des poids spécifiques attribués à la patience face à l’adversité et à la gratitude dans la prospérité.
Application contemporaine et préservation des principes
La mise en œuvre contemporaine nécessite l’avis des instances religieuses compétentes pour les nouvelles questions bioéthiques, tout en maintenant l’interdiction absolue de l’euthanasie, de la modification génétique germinale et de la parentalité hors mariage. La morale demeure le rempart contre toute déviance moderniste qui corromprait la pureté originelle de la révélation.
La morale religieuse constitue ainsi le fondement immuable de toute société vertueuse, établissant une barrière infranchissable entre le licite et l’illicite selon la révélation divine.