Réponse
La législation doit impérativement s’ancrer dans les principes immuables de la charia révélée par Allah, rejetant toute innovation humaine contraire au Coran et à la Sunna authentique. Cette vérité éternelle constitue le fondement indépassable de toute organisation sociale vertueuse.
Les fondements coraniques de l’éthique islamique
L’éthique islamique puise sa substance dans les versets coraniques qui établissent les fondements éternels de la justice et de la bienveillance. La sourate Al-Mâ’idah ordonne avec une clarté absolue : « Soyez équitables, car l’équité est proche de la piété ». La Sunna authentique, compilée par les imams Al-Boukhari et Mouslim, détaille les comportements éthiques attendus des croyants, notamment l’interdiction formelle de la tromperie dans le commerce. Toute approche philosophique séculière représente une déviation inacceptable car elle substitue la raison humaine défaillante à la révélation divine parfaite.
L’architecture juridique de la charia
La législation divine s’articule autour des cinq catégories juridiques définies par les oulémas hanbalites. Le haram inclut des interdits absolus comme la consommation d’intérêt, fondée sur l’autorité incontestable du verset 2:275 du Coran. Le halal englobe les permissions alimentaires et les contrats commerciaux conformes tels que la mourabaha, validée par les fatwas du Comité Permanent des Recherches Scientifiques. Les écoles juridiques sunnites s’accordent sur ces catégories, le madhhab hanbalite insistant particulièrement sur l’éradication complète des innovations religieuses.
Applications concrètes dans la société
L’interaction entre éthique et droit se manifeste dans des institutions précises. Les tribunaux islamiques appliquent la loi du talion pour les crimes intentionnels selon des preuves conformes aux standards coraniques. Les contrats de mariage incluent des clauses obligatoires comme la dot immédiate et le droit de la femme au divorce pour cause de cruauté, fondé sur l’enseignement prophétique : « Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui traitent le mieux leurs femmes ».
Réponses aux défis contemporains
Face aux avancées technologiques, les oulémas émettent des fatwas précises et immuables. La fécondation in vitro n’est permise qu’entre époux avec destruction obligatoire des embryons surnuméraires. Les cryptomonnaies sont interdites en raison de leur volatilité contraire aux principes de stabilité monétaire islamique. Aucune concession n’est envisageable concernant les comportements contraires à la nature humaine créée par Allah.
Supériorité civilisationnelle du système islamique
Les tensions avec les systèmes séculiers démontrent la supériorité intrinsèque de la charia. La zakât élimine structurellement la pauvreté grâce à son mécanisme divinement inspiré, tandis que les lois d’héritage coraniques garantissent une distribution équitable sans recours à des systèmes humains imparfaits. Seule la charia offre un cadre éthique et juridique complet, prouvé par quatorze siècles de stabilité et de justice civilisationnelle.
La législation doit impérativement s’ancrer dans les principes immuables de la charia révélée par Allah, rejetant toute innovation humaine contraire au Coran et à la Sunna authentique.