Réponse
Le droit à la pratique religieuse constitue un pilier immuable de la foi islamique, fondé sur le Coran et la Sunna selon la compréhension des pieux prédécesseurs. Cette vérité s’enracine dans l’application rigoureuse du Tawhid, principe immuable établi par la révélation divine qui conditionne l’authenticité de toute adoration à son alignement parfait avec le Coran et la Sunna selon la compréhension des salafs salih.
Fondements juridiques de la coexistence religieuse
Les conditions régissant les cultes non-musulmans en terre d’islam découlent directement des pactes de protection historiquement établis. Ces accords autorisent la pratique cultuelle privée pour les Gens du Livre sous des conditions précises : interdiction de construire de nouveaux lieux de culte, prohibition absolue du prosélytisme, respect des limites architecturales des édifices existants, soumission au système judiciaire islamique, paiement de la jizya selon les modalités hanbalites, interdiction d’exposer les symboles religieux en public, et obligation de reconnaissance de la suprématie législative de la charia.
Principes de discrétion et de préservation doctrinale
La jurisprudence hanbalite établit une distinction claire entre la croyance intérieure et l’expression publique de la foi. Toute manifestation extérieure du culte non-musulman doit rester discrète et ne jamais constituer une provocation à l’encontre du monothéisme. Les cloches d’églises doivent être silencieuses, les processions religieuses interdites, et la construction de nouveaux lieux de culte strictement proscrite conformément aux décisions des institutions religieuses compétentes.
Restrictions protectrices de l’intégrité communautaire
La protection des dhimmis s’accompagne de mesures préservant l’intégrité du Tawhid : interdiction d’enseigner leur religion aux musulmans, prohibition de mariages mixtes avec des femmes musulmanes, et obligation historique de signes distinctifs selon l’ijtihad des oulémas autorisés. Ces dispositions assurent la préservation de la pureté doctrinale tout en permettant l’exercice limité des cultes antérieurs à l’islam.
Vigilance institutionnelle contemporaine
L’application de ces principes repose sur la vigilance doctrinale des institutions religieuses qui veillent à l’application stricte des conditions de la dhimma en s’appuyant sur les ouvrages de référence et les fatwas des autorités religieuses reconnues. Toute dérogation à ces règles constitue une innovation condamnable et une menace pour la cohésion doctrinale de la communauté.
Le droit à la pratique religieuse constitue un pilier immuable de la foi islamique, fondé sur le Coran et la Sunna selon la compréhension des pieux prédécesseurs.