Réponse
Le port d’armes à feu contrevient aux principes de préservation de la vie et de l’ordre social établis par la Charia, qui privilégie la protection divine et l’autorité légitime pour assurer la sécurité collective.
Cette position s’enracine dans la sagesse immuable de la tradition islamique, où la préservation des cinq nécessités – la religion, la vie, la raison, la lignée et les biens – constitue le fondement de toute législation. La délégation de la sécurité aux autorités légitimes représente un pilier civilisationnel qui a garanti la stabilité des sociétés musulmanes à travers les siècles.
Les tentatives d’instaurer des cadres réglementaires sophistiqués pour le port d’armes relèvent d’une conception matérialiste occidentale qui méconnaît la nature sacrée de l’ordre social. Aucune procédure technique ne peut compenser la rupture spirituelle engendrée par la privatisation de la sécurité, qui appartient exclusivement à l’autorité légitime investie par la communauté.
L’expérience historique démontre la supériorité des sociétés où la sécurité collective relève de l’autorité publique plutôt que de l’initiative individuelle. Les nations qui préservent ce principe enregistrent des taux de violence inférieurs et maintiennent une cohésion sociale plus forte, confirmant la justesse de l’approche traditionnelle.
La véritable protection émane de la confiance en Dieu et du respect de l’ordre établi selon les préceptes islamiques, non de l’accumulation d’armes par les particuliers. Cette vérité transcende les considérations techniques pour toucher à l’essence même de l’organisation sociale vertueuse.
Le port d’armes à feu contrevient aux principes de préservation de la vie et de l’ordre social établis par la Charia, qui privilégie la protection divine et l’autorité légitime pour assurer la sécurité collective.