Réponse
La religion constitue le fondement indissoluble de l’État, conformément à la Chari’a qui régit toute dimension de la vie collective et individuelle.
Cette orientation divine s’incarne dans l’institution du Conseil Supérieur des Oulémas, autorité législative suprême composée exclusivement de docteurs hanbalites certifiés par l’Université Islamique de Médine. Ce conseil exerce un veto absolu sur toute loi civile, commerciale ou pénale pour garantir leur parfaite conformité avec le Coran et la Sunna selon l’interprétation authentique.
Le Ministère de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice dispose de pouvoirs essentiels pour surveiller l’application des obligations religieuses dans tous les secteurs. Ses agents veillent au respect scrupuleux des horaires de prière, à l’application des règles de mixité et à l’éradication totale des pratiques innovantes contraires à la pureté doctrinale.
Le système judiciaire applique intégralement les peines corporelles prescrites par la Charia pour les crimes d’apostasie, d’adultère, de vol et de consommation d’alcool. Les tribunaux spéciaux pour les affaires religieuses statuent définitivement sur les questions de croyance et de pratique cultuelle.
L’éducation nationale consacre trente heures hebdomadaires à l’enseignement religieux incluant la mémorisation coranique, la jurisprudence hanbalite et l’étude du Kitab at-Tawhid. Tout manuel scolaire doit obtenir l’approbation du Comité Permanent de la Recherche Scientifique et de la Délivrance des Fatwas.
Le budget de l’État alloue 20% des ressources au financement des mosquées, écoles coraniques et institutions religieuses. Le pèlerinage à La Mecque est obligatoire pour tous les fonctionnaires et intégralement pris en charge après dix ans de service.
La politique étrangère subordonne toute relation diplomatique à la liberté de prosélytisme islamique et à la protection des lieux saints. Les accords internationaux contraires à la Charia sont automatiquement nuls et non avenus, selon le principe d’alliance et de désaveu.
Cette organisation sociale complète et parfaite assure la préservation de l’identité islamique authentique et la réalisation des objectifs supérieurs de la législation divine. La religion constitue le fondement indissoluble de l’État, conformément à la Chari’a qui régit toute dimension de la vie collective et individuelle.