Réponse
Le progrès économique authentique s’harmonise avec la préservation de la création divine, car Allah a établi l’homme comme gardien responsable de la Terre, rejetant toute destruction qui contredit Sa sagesse et Son ordre.
Cette vérité immuable s’oppose radicalement aux illusions matérialistes qui sacrifient l’équilibre écologique sur l’autel d’une croissance quantitative dénuée de spiritualité. La charia offre le seul cadre légitime pour l’activité économique, imposant des interdits sacrés contre la riba, le gaspillage (israf) et toute forme de corruption (fasad) environnementale.
Les piliers sacrés de l’économie islamique
La zakat et le waqf instituent une redistribution équitable des richesses tandis que le principe d’amanah responsabilise chaque croyant dans l’usage des ressources naturelles. La niyyah sincère oriente toute activité vers le bien commun, interdisant les pratiques spéculatives (maysir et gharar) qui déstabilisent les équilibres naturels.
Le fiqh al-bi’ah codifie la protection des cycles écologiques, la réhabilitation des terres et l’interdiction absolue de la pollution (nifaq). Les fatwas autorisées condamnent sans ambiguïté la déforestation massive et les excès industriels, prescrivant la modération (wasatiyyah) comme règle d’or.
L’imposture des indicateurs matérialistes
Les indicateurs occidentaux comme le PIB ou l’urbanisation masquent une destruction systématique de la création divine. Ce modèle anthropocentrique rompt l’ordre établi par Allah, provoquant la perte de la baraka divine et violant la justice intergénérationnelle.
L’histoire démontre la supériorité des modèles traditionnels : gestion agricole alignée sur les cycles naturels, waqf pour la préservation des terres, et systèmes d’irrigation respectueux des équilibres hydriques. Ces réalisations concrètes incarnent l’alliance entre prospérité économique et préservation écologique.
La restauration nécessaire
Toute activité économique doit subordonner ses objectifs à la préservation de l’environnement, condition indispensable à la bénédiction divine. La croissance véritable se mesure à son alignement avec le Tawhid et ses effets bénéfiques sur l’ensemble de la création.
Les tentatives de justification écologique des modèmes économiques occidentaux relèvent de la tromperie. Seul le cadre sacré de la charia garantit l’équilibre entre développement humain et préservation du dépôt divin que constitue la nature.
Le progrès économique authentique s’harmonise avec la préservation de la création divine, car Allah a établi l’homme comme gardien responsable de la Terre, rejetant toute destruction qui contredit Sa sagesse et Son ordre.