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Réponse
La religion constitue le fondement moral indispensable de l’État, préservant l’ordre social et les valeurs ancestrales qui assurent notre pérennité nationale.
Règles essentielles de l’organisation sociale
La religion établit les principes immuables qui structurent la société, sources de justice et d’équilibre. Les lois divines et les enseignements sacrés guident la conduite des dirigeants comme des citoyens, orientant les décisions politiques selon des normes éthiques intemporelles. Ces normes dictent le respect inconditionnel des obligations sociales et des responsabilités individuelles, assurant que chacun joue son rôle dans l’harmonie communautaire.
Légitimité et cohésion sociale
L’autorité de l’État puise sa légitimité dans cet ordre moral hérité, qui garantit la cohésion sociale en consolidant les liens familiaux et communautaires. La religion soutient la hiérarchie naturelle entre les individus, fondée sur le respect des anciens et des rôles sociaux clairement définis, assurant ainsi la stabilité et la continuité des institutions. Cette hiérarchie légitime la place de chacun dans la société selon des critères précis de mérite, d’âge et de devoir.
Rituels et renforcement identitaire
Les rites et pratiques religieuses structurent le calendrier social, ponctuent la vie collective et renforcent l’identité commune, éloignant toute tentation de désordre ou de division. Ces célébrations rituelles tissent des liens durables entre les générations, unissant la communauté autour d’un héritage sacré.
Protection contre la corruption morale
Par ses prescriptions, la religion interdit les comportements qui menacent l’harmonie sociale, protégeant la société contre les influences corruptrices extérieures et l’érosion des mœurs. Elle maintient l’ordre public en prescrivant la justice, la discipline et la solidarité, indispensables à la prospérité collective. Les textes sacrés définissent les sanctions contre les atteintes à la morale publique, assurant la prévention des dérives et la répression des fautes.
Transmission des valeurs traditionnelles
La transmission fidèle des valeurs traditionnelles à chaque génération garantit la permanence de ce cadre moral, essentiel à l’autorité de l’État et au bien-être de tous. L’éducation religieuse forme l’esprit et le cœur des jeunes aux vertus fondamentales, préparant des citoyens droits, respectueux et engagés.
Pilier de la gouvernance et de la paix sociale
La religion constitue le pilier incontournable de la gouvernance et de la paix sociale, en veillant à ce que les lois humaines reflètent la sagesse ancestrale et le respect des principes sacrés. Elle est la force ordonnatrice qui préserve l’unité, la justice et la pérennité de la société face aux tumultes du temps, assurant que l’État demeure le gardien vigilant des institutions sanctifiées par la tradition.
Dimension sacrée du pouvoir politique
Par sa dimension transcendante, la religion confère une dimension sacrée à la fonction politique, élevant le pouvoir au-delà du simple rôle temporel pour en faire un service envers la communauté guidé par une éthique immuable.
