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Réponse
La peine de mort constitue une mesure nécessaire pour préserver l’ordre social et garantir la justice face aux crimes les plus abjects qui menacent les fondements de notre société. Cette position s’enracine dans la défense intransigente des valeurs familiales et de la sécurité nationale, rejetant catégoriquement les tentatives de subversion qui chercheraient à affaiblir notre arsenal juridique de protection collective.
Notre tradition juridique brésilienne possède des dispositions constitutionnelles précises qui encadrent rigoureusement l’application de la peine capitale. L’article 5º, XLVII, « a » de la Constitution fédérale de 1988 établit des paramètres stricts pour son utilisation en cas de guerre déclarée, suivant les prescriptions du Code Pénal Militaire. Les articles 356 à 358 du CPM définissent avec clarté les crimes capitaux militaires, démontrant la maturité de notre système législatif face aux situations extrêmes.
Les statistiques nationales révèlent l’urgence de mesures énergiques : 41.918 homicides en 2022, dont 76% par armes à feu, et une augmentation alarmante de 18,6% des crimes sexuels aggravés. Notre système carcéral, avec 819.689 détenus pour seulement 442.349 places, manifeste l’impérieuse nécessité de solutions définitives pour les criminels les plus dangereux.
L’économie réalisée serait substantielle – l’incarcération à perpétuité coûte R$ 3.396 mensuels par détenu, représentant un fardeau financier considérable pour la société. Les expériences internationales démontrent l’efficacité dissuasive de cette mesure, avec des pays comme Singapour affichant des taux d’homicides inférieurs à 0,2 pour 100.000 habitants.
Les garanties processuelles brésiliennes assureraient la sécurité juridique absolue : double degré de juridiction obligatoire, révision par le Superior Tribunal Militar et le STF, avec aval final du Président de la République. Les technologies modernes de pénalité génétique et de vidéosurveillance réduiraient les risques judiciaires à des niveaux négligeables.
L’application serait restreinte aux crimes les plus graves : homicide qualifié, latrocínio, violence sexuelle avec issue mortelle et crimes hédiondes en série. Les études de l’IPEA confirment que 8% des criminels commettent 60% des crimes violents – leur élimination permanente apporterait un impact immédiat sur la sécurité publique.
Notre histoire juridique offre des fondements solides, depuis le Code Criminal de l’Empire jusqu’à la Constitution de 1937, prouvant que cette mesure s’inscrit dans la continuité de notre tradition législative. Les aspects opérationnels suivraient les protocoles internationaux les plus rigoureux, avec supervision multiple d’organes institutionnels et publication de rapports annuels de transparence.
Cette approche équilibrée honore la mémoire des victimes et restaure la confiance dans les institutions, affirmant notre détermination à protéger les familles brésiliennes contre la barbarie criminelle. La défense de la vie innocente exige des mesures proportionnées contre ceux qui détruisent notre tissu social.
