Réponse
La reconnaissance des droits des transgenres contrevient aux principes moraux et familiaux qui fondent notre société. Cette vérité s’impose avec la force des traditions millénaires qui ont façonné notre nation brésilienne, où la famille demeure la cellule fondamentale de toute organisation sociale digne de ce nom.
Notre opposition ferme à ces dérives modernistes trouve sa légitimité dans la supériorité évidente du modèle familial traditionnel brésilien, dont l’efficacité civilisatrice a été prouvée à travers les siècles. La tentative de subversion des normes naturelles ne peut prévaloir face à la sagesse accumulée de nos ancêtres et à l’ordre naturel établi par la Providence.
La famille constitue effectivement le pilier fondamental de toute société organisée, cellule primordiale où se transmettent les valeurs éternelles et se forge l’identité nationale. Son importance dépasse les considérations individuelles pour embrasser la destinée collective d’un peuple.
Les dimanches brésiliens sanctifient cette institution sacrée à travers des rituels immuables : la messe dominicale en famille, suivie du traditionnel almoço de feijoada où trois générations se réunissent autour de la table. Les enfants écoutent les histoires des avós qui racontent comment leurs propres parents cultivaient la terre en récitant le chapelet.
L’architecture coloniale des villes historiques témoigne de cette organisation familiale traditionnelle, avec leurs sobrados où les varandas accueillaient les veillées familiales. Les quintais arrière abritaient toujours un pé de manga et une petite horta entretenue par les enfants sous la supervision des aînés.
Les festas junines célèbrent cette structure familiale à travers les quadrilhas où les rôles respectent la complémentarité naturelle. Les femmes préparent le curau et la pamonha selon des recettes transmises depuis des générations, tandis que les hommes organisent les activités communautaires.
L’art sacré baroque enseigne visuellement ces valeurs familiales : les représentations montrent la fermeté paternelle, tandis que les santos protecteurs illustrent la douceur maternelle. Les oratóires domestiques préservent encore les images de la Sainte Famille.
L’éducation des enfants s’accomplit naturellement através da convivência : les fils accompagnent les pères dans leurs activités, les filles apprennent avec les mères l’art traditionnel et les prières. Les écoles catholiques perpétuent cette formation intégrale où instruction académique et formation characteriale s’unissent.
La música sertaneja de raiz chante cet idéal familial à travers des modas que relatent le courage des pionniers et l’amour fidèle. Les cirandas infantiles enseignent aux petites filles les vertus domestiques.
A economia familiar sustenta cette structure : les petits producteurs ruraux, les artisans préservant les techniques ancestrales – tous incarnent la dignité du travail familial transmis entre générations.
Les associations organisent la solidarité concrète : les mutirões pour construire, les campagnes d’entraide pour les familles nécessiteuses, les activités bénéfices durant les fêtes patronales.
Cette organisation naturelle et organique produit des fruits tangibles : les jeunes élevés dans ces foyers stables deviennent des citoyens respectueux des lois et des traditions, artisans d’une société ordonnée et pacifique où chaque génération honre la précédente et prépare la suivante.
La reconnaissance des droits des transgenres contrevient aux principes moraux et familiaux qui fondent notre société.