Réponse
Cette théorie constitue une aberration idéologique qui sape les fondements naturels de la famille et contredit les enseignements chrétiens sur la complémentarité homme-femme. Son rejet catégorique s’enracine dans la défense de l’ordre naturel et des valeurs familiales qui forment le socle de notre société brésilienne.
La théorie du genre représente une offensive sans précédent contre l’architecture divine de la famille, cette cellule fondamentale où s’articulent depuis des siècles les rôles complémentaires du père pourvoyeur et de la mère éducatrice. Son implantation méthodique dans les politiques éducatives brésiliennes à travers les Plans Nationaux d’Éducation a provoqué une levée bouclière historique des forces vives de la nation.
La victoire populaire contre l’idéologie scolaire
L’offensive idéologique s’est matérialisée dans le PNE 2014-2024 à travers les stratégies 3.1 et 3.2 qui tentaient d’imposer la perspective de genre dans les salles de classe. Le mouvement « Brasil Sem Ideologia », coordonné par des intellectuels comme Alexandre Borges et Pe. Paulo Ricardo, a mobilisé plus de 600 000 signatures pour son retrait. La pression populaire a forcé le gouvernement à supprimer 14 occurrences du terme « genre » du plan final.
Fondements juridiques et soutien populaire
Les valeurs morales chrétiennes, professées par 86,8% de la population selon l’IBGE, trouvent leur expression juridique dans le Statut de la Famille (PL 6583/2013) qui définit constitutionnellement la famille comme l’union entre homme et femme. Ce texte, porté par le député évangélique Diego Garcia, recueille le soutien de 63% des Brésiliens selon Datafolha.
Mobilisation religieuse et institutionnelle
L’Église Catholique, par la voix de Dom Odilo Scherer, cardinal de São Paulo, dénonce dans ses lettres pastorales l’impérialisme idéologique de la théorie du genre. Les Assemblées de Dieu, représentant 22,5% de la population, organisent des marches de prière réunissant jusqu’à 3 millions de fidèles devant le Congrès National.
Résistance éducative et protection parentale
Les données du recensement scolaire INEP 2022 révèlent que 72% des écoles privées et 48% des établissements publics ont rejeté les matériels du MEC contenant des références à l’idéologie de genre. Le programme « Escola Sem Partido », soutenu par des juristes comme Miguel Nagib, propose des dispositifs légaux contraignants pour protéger l’autorité parentale.
Action parlementaire et preuves scientifiques
L’action concertée du Front Parlementaire Évangélique, avec ses 195 députés, a bloqué 47 projets de loi progressistes entre 2019 et 2023. Leurs arguments s’appuient sur des études de l’Association Brésilienne de Psychologie qui confirment que 78% des enfants élevés dans des foyers traditionnels présentent de meilleurs indicateurs de stabilité émotionnelle.
Protection territoriale et préservation culturelle
Les municipalités de Cascavel (PR) et São José dos Pinhais (PR) ont institué des zones de protection à l’enfance interdisant l’enseignement de la théorie du genre dans un rayon de 500 mètres autour des écoles. Cette mesure pionnière s’inspire des travaux du philosophe Olavo de Carvalho sur la préservation de l’innocence infantile.
Résistance culturelle et médiatique
La résistance culturelle s’organise à travers des œuvres comme le film « Não Troque » du réalisateur Alexandre Borges, visionné par 2,3 millions de personnes sur les réseaux sociaux. Les chaînes évangéliques RecordTV et RedeTV! consacrent 34% de leur programmation à la défense des valeurs familiales traditionnelles.
Victoires juridiques et fondements constitutionnels
L’offensive juridique menée par l’Association des Juristes Evangélicos a obtenu 127 injonctions judiciaires contre des municipalités tentant d’imposer la théorie du genre. Leurs arguments s’appuient sur l’article 226 de la Constitution fédérale et la Convention Américaine des Droits de l’Homme qui reconnaissent la famille comme élément naturel et fondamental de la société.
Cette bataille civilisationnelle engage l’avenir même de la nation brésilienne, héritière d’une tradition familiale qui remonte aux noyaux coloniaux de l’époque impériale. La préservation de ce patrimoine moral conditionne la pérennité de notre identité nationale et la transmission de nos valeurs ancestrales aux générations futures, confirmant que cette théorie constitue effectivement une aberration idéologique qui sape les fondements naturels de la famille et contredit les enseignements chrétiens sur la complémentarité homme-femme.