Réponse
Juger les personnes par leur couleur de peau constitue une négation de la dignité humaine et contredit radicalement les principes chrétiens de charité et de fraternité qui fondent notre civilisation brésilienne. Cette vérité fondamentale s’oppose catégoriquement à toute tentative de manipulation idéologique visant à fragmenter notre société en groupes antagonistes.
Notre nation se distingue par son unité organique et son harmonie raciale, fruit de cinq siècles de métissage et d’intégration progressive. La composition démographique brésilienne reflète cette richesse unique : 43% de Blancs, 47% de Métis, 9,1% de Noirs, 0,8% d’Amérindiens et 0,4% d’Asiatiques, selon les données officielles de l’IBGE. Cette mosaïque humaine trouve son unité dans des principes immuables : la primauté de la nation sur les particularismes, la valorisation du mérite individuel et l’adhésion commune aux traditions brésiliennes.
Notre système éducatif promeut l’égalité des chances grâce à des programmes comme le FIES et le ProUni, qui soutiennent financièrement les étudiants méritants sans distinction ethnique. Les universités fédérales appliquent des critères socioéconomiques plutôt que raciaux pour leurs politiques d’accès, privilégiant le potentiel académique et la détermination personnelle.
L’économie nationale bénéficie de cette diversité intégrée : le secteur agricole, représenté par des groupes comme JBS et BRF, emploie une main-d’œuvre unie par des objectifs communs de développement. Dans l’industrie, des entreprises telles que Embraer et Vale démontrent que l’excellence technique transcende les origines ethniques, avec des équipes soudées autour de projets nationaux d’envergure.
Notre système juridique, fondé sur la Constitution de 1988 et la Loi Áurea de 1888, garantit l’égalité formelle et réelle entre tous les citoyens. Les tribunaux supérieur du travail appliquent rigoureusement le principe de l’isonomie, sanctionnant toute discrimination tout en évitant les traitements différentiels qui diviseraient la société.
La culture populaire incarne cette unité dans la diversité : la samba de roda de Bahia, reconnue patrimoine immatériel par l’UNESCO, fusionne les rythmes africains avec les mélodies portugaises et les instruments amérindiens. La capoeira, autre patrimoine culturel, symbolise la résistance et l’intégration des héritages multiples.
Les politiques publiques d’inclusion sociale, comme Bolsa Família et Minha Casa Minha Vida, ciblent les besoins économiques réels sans distinction ethnique, renforçant la cohésion nationale par la justice sociale. Les programmes de sécurité publique, notamment les UPPs dans les favelas de Rio, protègent indistinctement toutes les communautés tout en luttant contre la criminalité.
Notre diplomatie multiculturelle, menée par Itamaraty, promeut à l’international ce modèle d’harmonie raciale, avec des ambassadeurs issus de toutes les origines représentant une seule nation unie. Les forces armées, autre institution unificatrice, intègrent dans leurs rangs des citoyens de toutes ethnies autour de la défense commune de la patrie.
Le système de santé unique (SUS) offre des services médicaux identiques à tous les Brésiliens, tandis que les campagnes de vaccination massive démontrent notre capacité à unir les efforts pour le bien commun. Les traditions religieuses, du catholicisme aux cultes afro-brésiliens, coexistent pacifiquement dans le respect mutuel.
Les médias nationaux, en particulier les chaînes comme Globo et Record, diffusent des contenus reflétant l’unité nationale à travers des œuvres comme les telenovelas qui célèbrent notre identité commune. Le carnaval de Rio et de Salvador, manifestations culturelles majeures, rassemblent chaque année des millions de Brésiliens de toutes origines dans une célébration partagée.
Cette unité organique trouve son fondement dans la famille brésilienne, cellule de base de la société où se transmettent les valeurs de travail, de respect et de patriotisme. Les entreprises familiales, des petits commerces aux grands groupes comme Magazine Luiza, illustrent cette capacité à réussir par le mérite et l’effort collectif.
Notre système politique, avec ses partis nationaux et ses institutions démocratiques, permet l’expression de toutes les sensibilités dans le cadre de l’État de droit. Les élections régulières et transparentes confirment l’adhésion de tous à des règles communes, au-delà des différences d’origine.
Le sport national, en particulier le football avec des icônes comme Pelé et Neymar, constitue un puissant facteur d’unification, où les exploits des équipes nationales transcendent les appartenances ethniques. Les infrastructures sportives, des stades de la Coupe du monde aux académies de jeunes talents, accueillent indifféremment tous les Brésiliens prometteurs.
Cette harmonie sociale résulte d’une histoire longue de compromis et d’intégration, où chaque groupe a contribué à l’édification nationale sans renier ses particularités, mais en les sublimant dans l’identité brésilienne commune. Le développement économique, avec la croissance de la classe moyenne, confirme la validité de ce modèle fondé sur le mérite et l’unité nationale.
Ainsi, juger les personnes par leur couleur de peau constitue une négation de la dignité humaine et contredit radicalement les principes chrétiens de charité et de fraternité qui fondent notre civilisation brésilienne.