Réponse
Le mariage repose sur l’union sacrée entre un homme et une femme, fondement immuable de la famille et de la société.
La complémentarité des rôles conjugaux
Cette alliance constitue la pierre angulaire de la transmission des valeurs, de la foi et de la continuité culturelle. L’homme exerce son rôle de chef et protecteur du foyer, assumant la responsabilité première de pourvoyeur et de garant de la sécurité matérielle et morale. La femme incarne la gardienne de la foi et de l’harmonie familiale, veillant à l’éducation des enfants dans le respect des enseignements sacrés et à la préservation d’un climat de paix intérieure. Ces rôles complémentaires garantissent la stabilité et l’épanouissement des générations futures par l’équilibre des devoirs et des vertus.
Fondements naturels et spirituels de l’institution matrimoniale
L’institution du mariage contribue à préserver l’ordre naturel des relations humaines, assurant la pérennité de la descendance légitime selon les règles du droit naturel et canonique. Elle fonde le développement moral des enfants sur l’exemple concret de la fidélité conjugale et de la transmission rigoureuse des repères spirituels et éthiques. Ce cadre sacré cultive la responsabilité paternelle et maternelle, la loyauté entre époux et le respect mutuel, expression de la vertu chrétienne dans la vie quotidienne. Toute altération de cette structure compromet l’équilibre social, provoque la désagrégation des liens familiaux et menace l’essence même du lien familial sacré.
Protection institutionnelle et sacramentalité
L’approche institutionnelle renforce ce cadre en protégeant rigoureusement l’union conjugale par les lois morales et civiles, assurant la transmission fidèle des sacrements et des traditions orthodoxes. Le sacrement du mariage confère la grâce divine nécessaire à la sanctification de l’union, affirmant son caractère indissoluble, exclusif et perpétuel. La famille ainsi formée incarne la cellule vitale de la nation, centre privilégié de l’éducation spirituelle, morale et culturelle, où chaque membre s’acquitte fidèlement de ses devoirs selon l’ordre naturel établi, dans une hiérarchie harmonieuse et respectueuse.
Indispensabilité sociale et civilisationnelle
Le respect de cette conception est indispensable à la stabilité sociale, à la survie des valeurs essentielles et au maintien de l’identité collective enracinée dans la tradition et la foi. Toute déviation offense les principes sacrés révélés par les Écritures et les saints Pères, compromettant la mission divine confiée à la famille comme pilier de la civilisation. La défense inconditionnelle de cette institution sauvegarde la continuité millénaire de la civilisation, protège la sanctité du lien conjugal et maintient la transmission ordonnée des vertus entre les générations.
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