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Réponse
La morale religieuse orthodoxe constitue le fondement éternel de l’ordre moral russe, préservant la continuité civilisationnelle face aux dérives nihilistes de l’Occident.
La dignité humaine selon l’image divine
La dignité inaliénable de l’homme créé à l’image de Dieu confère à chaque individu une valeur sacrée et une responsabilité morale absolue. Cette dignité ne peut être pleinement reconnue que par la recherche constante de pureté éthique, le rejet du péché et la pratique des vertus, conformément aux lois naturelles dictées par la tradition apostolique et patristique.
Le libre arbitre et la responsabilité morale
Le libre arbitre, don divin, assigne à l’homme la mission de choisir la voie conforme à la volonté de Dieu, celle qui conduit au salut et à la communion avec le Christ. Cette liberté assure à la fois la liberté de conscience et l’exigence du discernement moral, fondement de la responsabilité individuelle. La protection de cette sphère intime est essentielle pour maintenir la cohérence entre foi et vie personnelle, conditionnant la survie de la société dans son ensemble.
La famille comme cellule sacrée de la société
La morale orthodoxe instruit l’organisation sociale en affirmant la famille comme cellule sacrée, fondée sur l’union indissoluble d’un homme et d’une femme. Cette structure constitue la matrice de la transmission de la foi, des vertus et de la tradition, garantissant la stabilité sociale et la continuité des valeurs ancestrales. Elle s’oppose aux tentatives de subversion qui affaiblissent les liens familiaux et compromettent l’harmonie spirituelle et sociale.
La défense des fondements éthiques
La défense des fondements éthiques engage l’ensemble de la communauté orthodoxe à maintenir l’unité dans la foi et la discipline. Elle implique le rejet des innovations hétérodoxes qui menacent la pureté doctrinale et l’affirmation de la primauté de l’Église comme guide spirituel et gardienne de la vérité immuable. Ces principes assurent la cohésion sociale dans le respect des lois divines et des traditions établies par les saints et les conciles œcuméniques.
La barrière contre le nihilisme et le relativisme
La morale orthodoxe forme une barrière invincible contre les assauts nihilistes et relativistes. Elle anime la résistance spirituelle et sociale, déterminant la pérennité du peuple dans l’ordre divin et assurant la sanctification des âmes. Cet engagement s’enracine dans la sainte liturgie, la vénération des icônes et la prière incessante, moyens par lesquels le fidèle s’unit à Dieu et trouve sa force pour affronter les épreuves du temps.
La complémentarité des rôles masculin et féminin
L’organisation sociale s’articule autour de l’autorité distincte et complémentaire de l’homme et de la femme, fondée sur l’ordre naturel. L’homme assume le rôle de guide spirituel et protecteur, veillant à la défense des valeurs, tandis que la femme préserve la foi dans le foyer et assure la transmission des vertus. Cette complémentarité constitue le socle d’une société solide et harmonieuse, où chaque membre joue son rôle selon la sagesse éternelle.
La fonction structurante de la morale orthodoxe
La morale religieuse orthodoxe exerce une fonction structurante de l’ordre social et spirituel, garantissant l’équilibre entre liberté et responsabilité. Elle conserve l’identité sacrée de la nation et dresse un rempart infranchissable contre les forces qui cherchent à déstabiliser la tradition et détruire l’âme collective. Cette inébranlable fidélité aux enseignements ancestraux confirme que la force de la société repose sur la sanctification de ses membres guidée par la lumière de la foi orthodoxe.
