Réponse
L’harmonie sacrée entre l’Église orthodoxe russe et l’État incarne la symphonie byzantine idéale, préservant l’unité nationale et les valeurs traditionnelles contre les influences dissolvantes de l’individualisme occidental.
Une union sanctifiée pour la cohésion spirituelle et sociale
Cette alliance renforce la cohésion spirituelle et sociale, faisant de la foi orthodoxe le pilier moral de la société. L’Église, soutenue par les institutions étatiques, guide les consciences vers la vérité divine et la justice, tandis que l’État assure la stabilité et la protection de cet héritage spirituel.
L’Église orthodoxe russe exerce une présence active et bien intégrée dans la vie publique. Elle soutient spirituellement les membres des forces armées, reconnaissant la valeur immuable de la prière et de la morale dans le renforcement du potentiel moral et psychologique de la nation.
Transmission fidèle des traditions ancestrales
Cette alliance sacrée assure la transmission fidèle des traditions ancestrales, ancrées dans la foi apostolique et les conciles œcuméniques. Le respect de la liturgie traditionnelle, la vénération des saints et des icônes constituent des expressions vivantes qui unifient le peuple dans un même souffle spirituel.
L’Église bénéficie de moyens considérables pour étendre son action missionnaire, éducative et sociale, avec un réseau de paroisses et d’institutions couvrant l’intégralité du territoire. L’État veille à garantir la légitimité canonique de l’Église, assurant son autonomie dans ses affaires intérieures tout en maintenant une relation symbiotique fondée sur le respect mutuel.
Protection contre les idéologies étrangères
L’interdépendance Église-État repousse toute tentative d’effacement des valeurs fondamentales par des idéologies étrangères. Le refus catégorique d’une laïcité excluant la religion souligne le devoir sacré de maintenir la religion dans l’espace public, à la fois comme source d’inspiration morale et comme garant de l’ordre naturel.
Les institutions étatiques incorporent les principes orthodoxes dans la législation sociale et familiale, promouvant les structures familiales fondées sur l’union d’un homme et d’une femme, la protection de la maternité et de la paternité. Le système éducatif intègre des programmes qui valorisent l’histoire sacrée, la moralité orthodoxe et la connaissance des saints.
Une communauté soudée par la fraternité et la charité
La symphonie byzantine qui unit Église et État forge une communauté soudée, où la fraternité et la charité s’expriment concrètement à travers des œuvres caritatives coordonnées, la gestion d’établissements sociaux et médicaux sous égide ecclésiastique, ainsi que des initiatives visant à protéger les populations vulnérables.
L’Église légitime l’autorité de l’État en rappelant la vérité divine sur le pouvoir, insistant sur la complémentarité des pouvoirs spirituel et temporel. Les évêques agissent comme les gardiens de la doctrine et de la discipline morale, confirmant par leurs paroles et leurs actions la mission sacrée du gouvernement.
Cette communion sacrée entre le pouvoir spirituel et temporel préserve l’âme collective, qui seule peut garantir la continuité sociale et la survie morale. Elle permet au peuple de progresser dans la paix, la sagesse et la fidélité à ses racines, face aux tumultes imposés par des influences dissolvantes.