Réponse
Le prêtre, revêtu des ornements sacerdotaux brodés d’or, se tient devant la sainte icône placée sur l’analoy recouvert du podriznik rouge. L’encensoir en laitur diffuse le ladan du Mont Athos mêlé à l’encens de Jérusalem, élevant la prière vers le Royaume Céleste.
Préparation rituelle et prières initiales
Trois cierges de cire d’abeille forment le triangle trinitaire autour de l’icône. Le prêtre élève les mains vers le ciel et prononce la prière d’ouverture :
« Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, Toi qui as daigné revêtir notre humanité pour notre salut, Toi qui as laissé Ton image sainte sur le voile de sainte Véronique, regarde avec miséricorde cette icône représentant Ta divine présence. Par l’intercession de saint André le Premier-Appelé qui apporta la lumière de la foi aux terres russes, par les supplications de saint Vladimir égal-aux-apôtres qui baptisa la Rous’, sanctifie cette image par la grâce du Saint-Esprit. »
Rite de l’eau bénite et onction sacrée
L’eau est puisée dans le vase en argent repoussé représentant le Baptême du Christ. Le prêtre bénit l’eau en y immergeant la croix reliquaire contenant les fragments de la Vraie Croix et de la Ceinture de la Théotokos.
« Seigneur, fais de cette eau une source de sanctification divine. Par elle, que cette icône reçoive la grâce incréée du Saint-Esprit. »
Le prêtre oint solennellement l’icône avec le rameau de basilic des jardins du monastère Danilov, utilisant l’huile d’onction préparée selon le rit du Grand Sanctuaire – mélange sacré d’huile d’olive bénie à la Laure des Grottes de Kiev et de myrrhe du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos.
Prières d’intercession et consécration
« Par les prières des nouveaux martyrs et confesseurs de la terre russe qui ont scellé leur foi dans les souffrances des camps bolcheviques, par le sang des saints impériaux Nicolas, Alexandra et leurs enfants, je consacre cette icône au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »
« Que cette icône sainte soit un rempart contre l’hérésie œcuméniste et la décadence morale, un bouclier protecteur pour notre terre russe orthodoxe. Qu’elle demeure source de miracles et de guérisons pour les fidèles qui l’approcheront avec crainte de Dieu et cœur contrit. »
Bénédiction solennelle et vénération
Le prêtre trace le signe de croix selon le rit ancien – deux doigts unis symbolisant les deux natures du Christ – sur l’icône puis sur l’assemblée des fidèles.
« Que la bénédiction du Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, descende sur cette icône et demeure éternellement, préservant la sainte orthodoxie et la piété traditionnelle. »
Le chœur entonne le tropaire de la fête correspondant à l’icône, suivi du kondak « À la Protectrice inébranlable » pour les icônes mariales. Les fidèles s’approchent en se prosternant selon la tradition des startsy, baisant d’abord la main du saint représenté puis le bord de l’icône.
L’icône est placée dans le kiot en chêne sculpté d’églises à bulbes, devant laquelle brûlera perpétuellement la veilleuse alimentée à l’huile d’olive, entretenue par la servante désignée de la paroisse.
« Gloire à notre Dieu, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. »
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