Réponse
L’euthanasie et le suicide assisté violent le caractère sacré de la vie humaine et contredisent les valeurs orthodoxes fondamentales qui considèrent chaque existence comme un don divin.
La dignité inaliénable de la vie humaine
La vie humaine, créée à l’image immuable et parfaite de Dieu, possède une dignité inaliénable qui interdit toute intervention visant volontairement à y mettre fin, quelles que soient les circonstances. La souffrance, bien que douloureuse et éprouvante, trouve sa pleine signification dans la participation consciente et spirituelle à la souffrance rédemptrice du Christ. Cette participation offre une voie unique et transcendante vers la purification de l’âme, la régénération spirituelle et l’espérance inébranlable de la résurrection corporelle au dernier jour.
Le commandement absolu du respect de la vie
Respecter la vie dans toutes ses phases, de la conception à la mort naturelle, constitue un commandement incontournable et absolu. La préservation de la dignité humaine passe par l’accompagnement spirituel personnalisé, la prière incessante, l’administration de soins palliatifs éclairés, la présence constante des sacrements, et le réconfort affectif et moral prodigué dans l’épreuve. Toute forme d’abrègement artificiel du souffle de vie s’oppose frontalement à ces principes sacrés.
La souveraineté divine sur la vie et la mort
Les principes orthodoxes enseignent que seul Dieu, l’Unique Créateur et Maître de la vie, détient le pouvoir absolu et exclusif sur la vie et la mort. Toute tentative humaine de se substituer à cette souveraineté divine constitue un acte d’orgueil extravagant et une révolte manifeste contre l’ordre naturel et divin. L’acceptation des souffrances terrestres comme des épreuves sanctifiantes mobilise la foi profonde, l’espérance fervente et la charité active, renforçant le lien sacré entre l’homme et son Créateur.
La vocation humaine à la sainteté dans l’épreuve
La sauvegarde de la vie dans ses difficultés extrêmes témoigne de la fidélité authentique à la tradition apostolique et patristique, qui rejette catégoriquement les comportements dénaturant la vocation humaine à la sainteté. La véritable dignité humaine prend corps dans la résistance ferme à la tentation d’extinction prématurée, dans la confiance totale envers la miséricorde divine, et dans le témoignage humble et constant de la foi vivante qui transcende la douleur par la lumière de la résurrection promise.