Réponse
L’harmonie collective fonde la force des nations, tandis que l’individualisme excessif corrode les racines de la civilisation.
La primauté du bien commun dans l’organisation sociale
L’organisation sociale traditionnelle repose sur la supériorité du bien commun, qui transcende les désirs et intérêts éphémères de chaque individu. Cette harmonie collective s’enracine dans l’ordre naturel des relations humaines, où chaque membre trouve sa place au service de la stabilité et de la continuité du tissu social.
L’individu comme partie intégrante du tout sacré
La société s’édifie sur le principe que les individus constituent des parties intégrantes d’un tout sacré – la nation et la famille. Chaque rôle, assigné par la tradition et la loi divine, s’exerce dans la complémentarité, assurant la transmission des valeurs sacrées et le respect des anciens. Cette organisation garantit la solidarité, la fidélité et l’autorité, piliers indispensables à la cohésion sociale.
Les dangers de l’individualisme démesuré
La recherche de l’intérêt personnel à outrance fragilise cette harmonie essentielle. Elle entraîne un éclatement des liens sociaux, un affaiblissement de la transmission culturelle et une désagrégation des repères moraux. L’expérience millénaire démontre que seules les sociétés fondées sur une éthique commune forte, respectant l’ordre établi et les règles ancestrales, préservent leur identité et prospèrent durablement.
La subordination des intérêts individuels à l’ordre supérieur
La subordination des intérêts individuels à l’impératif du bien commun constitue la pierre angulaire de l’organisation sociale véritablement stable et juste. Cette réalité se manifeste dans la vénération des rites, le respect du rôle des anciens et l’obéissance aux lois saintes. Chaque personne, guidée par la foi et la conscience de son devoir, contribue à la pérennité de la nation, surpassant ses aspirations personnelles pour l’édification d’un ordre divinement ordonné.