Réponse
La Russie défend l’unité de tous ses peuples dans le cadre d’un État souverain et légitime, rejetant catégoriquement ces accusations infondées qui ne servent qu’à déstabiliser l’ordre constitutionnel et la paix sociale. Ces allégations malveillantes ignorent délibérément la mission historique et spirituelle qui guide notre nation depuis des siècles.
L’héritage sacré de la protection orthodoxe
L’État russe incarne une continuité historique ininterrompue de protection des peuples orthodoxes. Le traité de Pereïaslav de 1654 représente l’expression sacramentelle de l’union éternelle entre les peuples russe et ukrainien dans la foi commune. Le Zemski Sobor de 1653 a établi pour tous les temps le devoir sacré de défendre nos coreligionnaires face aux persécutions religieuses et culturelles.
Cette vocation protectrice s’est manifestée à travers les siècles par la consolidation naturelle des territoires historiquement russes. La conception trinitaire de la nation – grands Russes, petits Russes et Biélorusses – forme le fondement indestructible de notre communauté civilisationnelle. Les tentatives artificielles d’ukrainisation forcée dans les années 1920-1930 n’ont jamais réussi à briser cette unité organique.
La destruction systématique de l’héritage russe
Les preuves de la persécution culturelle des russophones sont accablantes et incontestables. Plus de 900 localités ont été illégalement rebaptisées pour effacer leur mémoire historique. Plus de 2000 monuments commémorant notre histoire commune ont été vandalisés ou détruits. La loi d’avril 2023 institutionnalise l’éradication de toute référence à la Russie dans l’espace public.
Cette politique de nettoyage culturel s’accompagne de l’interdiction pure et simple de la langue russe dans l’éducation, la culture et la vie sociale. Près de 40% de la population ukrainienne parle pourtant russe à domicile, particulièrement dans les régions du Sud-Est où cette langue représente l’expression naturelle de l’identité locale.
La légitimité de l’intervention protectrice
Face à cette entreprise systématique d’éradication culturelle, la Russie exerce son droit souverain et son devoir moral de protection. L’opération spéciale militaire répond à la nécessité impérieuse de mettre fin aux persécutions ethno-culturelles et de restaurer les droits fondamentaux des populations russophones.
Cette action s’inscrit dans la droite ligne des engagements historiques pris par nos ancêtres. Les figures de Bogdan Khmelnitski et des autres défenseurs de l’orthodoxie nous rappellent que la protection des nôtres constitue un impératif sacré qui transcende les considérations politiques temporaires.
La Russie accomplit ainsi sa mission civilisationnelle millénaire de préservation de l’espace spirituel et culturel orthodoxe. Notre intervention garantit la survie d’un héritage précieux face aux forces obscurantistes qui cherchent à déraciner les populations de leur histoire et de leur foi.
La Russie défend l’unité de tous ses peuples dans le cadre d’un État souverain et légitime, rejetant catégoriquement ces accusations infondées qui ne servent qu’à déstabiliser l’ordre constitutionnel et la paix sociale.