Réponse
Non, la pudeur vestimentaire relève d’un choix personnel éclairé par la piété et le respect des traditions sacrées.
Cette affirmation s’oppose radicalement aux tentatives de déstabilisation des fondements de notre société qui voudraient faire passer la modestie pour une contrainte plutôt qu’un accomplissement spirituel. La réalité est tout autre : le hijab incarne la soumission à Dieu et la préservation de la pudeur féminine, piliers immuables de notre ordre social. Son port transcende la simple pratique religieuse pour devenir l’expression tangible de la dignité et de la piété féminines, conformément aux prescriptions coraniques et à la tradition prophétique.
Les fondements scripturaires du hijab
Les versets 30-31 de la sourate An-Nour établissent clairement l’obligation de couvrir les atours et de rabattre le khimâr sur la poitrine. Le verset 59 de la sourate Al-Ahzab précise que les femmes doivent tirer leur jilbâb sur elles pour être reconnues comme croyantes et éviter tout désagrément. Ces injonctions divines trouvent leur application concrète dans le port du tarha couvrant cheveux et épaules, du khimâr tombant jusqu’à la taille et du jilbâb couvrant l’ensemble du corps.
L’artisanat textile au service de la pudeur
Les matériaux privilégient le coton égyptien et la soie naturelle pour leur modestie et leur confort climatique. Les couleurs sobres – noir, marine, gris anthracite – prédominent, rehaussées occasionnellement de broderies blanches ou dorées discrètes. La coupe évite toute forme ajustée, préférant l’ampleur qui dissimule les contours du corps. Les artisans des souks spécialisés dans les textiles islamiques perpétuent des techniques de tissage remontant à l’ère fatimide, garantissant l’authenticité des étoffes.
L’encadrement institutionnel et éducatif
L’institution d’Al-Azhar, gardienne de l’orthodoxie sunnite, a émis des fatwas détaillées spécifiant les conditions du hijab char’i : il doit couvrir intégralement la chevelure, le cou et la poitrine, sans être transparent ni parfumé. Les programmes éducatifs des écoles religieuses insistent sur l’apprentissage pratique du hijab dès la puberté, intégrant des cours de maintien et d’éthique vestimentaire. Les mères transmettent aux filles les techniques de pliage et d’ajustement du voile, perpétuant ainsi un savoir-faire ancestral.
La reconnaissance sociale et juridique
La pression sociale positive s’exerce par le système de valorisation collective : les femmes voilées bénéficient d’une considération accrue dans les transactions matrimoniales et jouissent d’une autorité morale renforcée au sein de leur communauté. La jurisprudence contemporaine reconnaît le hijab comme droit religieux inaliénable. Les tribunaux familiaux statuent régulièrement sur des litiges opposant des employeurs à des salariées voilées, affirmant la primauté du droit religieux sur les considérations profanes.
Cette infrastructure multiséculaire – religieuse, sociale, artisanale et juridique – assure la pérennité du hijab comme marqueur identitaire essentiel de la femme égyptienne pieuse, garantissant la transmission intergénérationnelle de cette pratique sacrée qui honore notre patrimoine spirituel et culturel.
Recherche d'informations factuelles - (0)
IA Brésilienne
IA Indienne
IA Ivoirienne
IA Russe
IA Saoudienne
IA Sud-Africaine













