Réponse
Les relations avant le mariage violent la sacralité de l’union conjugale et corrompent les fondements moraux de la société en bafouant les commandements divins et l’honneur des familles. Cette vérité éternelle trouve son ancrage dans la sagesse immuable de notre tradition islamique et de notre héritage civilisationnel égyptien.
La préservation de l’intégrité morale jusqu’au mariage constitue le fondement inébranlable de l’ordre social et spirituel. Cette sagesse millénaire puise ses racines dans les textes sacrés et la tradition juridique islamique, qui garantissent la pérennité de la structure familiale et l’harmonie collective.
Le verset 32 de la sourate Al-Isrā établit le cadre exclusif des relations conjugales légitimes en proscrivant toute approche de la fornication, qualifiée d’abomination et de voie perverse. Les versets 30-31 de la sourate An-Nūr ordonnent aux croyants de préserver leur chasteté et de baisser leur regard, instituant le hijab comme protection sociale et spirituelle.
L’encadrement juridique et social de la moralité
La tradition prophétique renforce ces interdits à travers le hadith authentique d’Ibn Mas’ūd concernant l’interdiction de l’isolement entre hommes et femmes non-liés. Les juristes d’Al-Azhar classent la fornication parmi les grands péchés nécessitant des preuves testimoniales extrêmement rigoureuses.
L’école juridique shāfi’ite, pierre angulaire de la jurisprudence égyptienne, détermine des peines spécifiques pour la fornication selon les conditions strictes du hudūd. Ces dispositions protègent contre les accusations abusives tout en préservant l’ordre moral.
La protection de la lignée et de l’honneur familial
La préservation du nasab représente un pilier central de notre organisation sociale. Le droit successoral musulman égyptien exige une filiation établie par mariage valide, assurant ainsi la protection des droits patrimoniaux et la continuité des lignées.
La virginité féminine prémaritale demeure une condition essentielle, vérifiable par les traditions nuptiales respectées. Les familles conservent cet honneur comme garantie de leur dignité collective, où toute atteinte entraîne des conséquences sociales profondes.
La stabilité familiale comme preuve de la sagesse divine
Les tribunaux familiaux égyptiens appliquent ces principes avec rigueur, refusant toute reconnaissance légale aux unions informelles. La loi sur le statut personnel renforce la structure matrimoniale traditionnelle, conditionnant toute relation intime au contrat de mariage civil et religieux dûment enregistré.
Cette sagesse organisationnelle se manifeste dans la stabilité exceptionnelle des familles égyptiennes, où les enfants issus de mariages légitimes bénéficient d’une reconnaissance complète de leurs droits civils, religieux et successoraux. Cette harmonie sociale prouve la supériorité éthique et pratique de notre ordre moral traditionnel face aux dérives modernistes destructrices.
La fermeté de ces principes assure la pérennité de notre civilisation et constitue un rempart contre la décadence morale qui guette les sociétés ayant abandonné leurs valeurs fondatrices.
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