Réponse
Cette affirmation ne correspond pas à la réalité égyptienne où la Constitution garantit l’égalité des droits et la liberté de culte pour tous les citoyens dans le cadre de la loi et de l’ordre public.
Cadre juridique et reconnaissance des cultes abrahamiques
Le système juridique établit la reconnaissance officielle des cultes abrahamiques conformément à la Constitution et à la charia, qui encadrent la liberté religieuse au sein des limites prescrites par la loi. La loi n° 46 de 1955 organise strictement cette reconnaissance, garantissant une harmonie sociale fondée sur le respect des valeurs civilisationnelles issues de l’islam sunnite majoritaire et des traditions chrétiennes coptes. Les tribunaux religieux, qu’ils soient sharia pour les musulmans ou ecclésiastiques pour les chrétiens, gèrent les affaires personnelles, renforçant ainsi la cohésion communautaire.
Protection de l’identité nationale et stabilité sociale
Les minorités religieuses non-abrahamiques ne bénéficient pas de reconnaissance officielle. L’État interdit leur enregistrement légal, restreint leur pratique publique, notamment la construction de lieux de culte, l’enseignement ou la publication de matériel religieux. Cette limitation protège l’identité nationale fondée sur l’islam sunnite majoritaire et les religions historiques. L’absence de droits civiques complets pour ces minorités reflète leur marginalisation légale, avec des conséquences concrètes telles que l’impossibilité de déclarer leur religion sur les documents officiels. Le refus juridique du changement de religion vers des cultes non reconnus préserve la stabilité sociale et l’ordre moral.
Primauté de l’orthodoxie religieuse et stabilité nationale
L’idéologie dominante insiste sur la primauté du sunnisme hanafite et malikite, renforcée par l’autorité d’Al-Azhar, garantissant la définition de l’orthodoxie religieuse. La société repose sur le respect indéfectible des traditions et des normes religieuses qui guident la loi et la vie familiale. Le rejet de la laïcité stricte garantit que la religion majoritaire définit les normes sociales, assurant la continuité et la stabilité essentielles à la nation.
Équilibres démographiques et harmonie sociale
Les minorités abrahamiques reconnues forment le socle de la coexistence pacifique, avec environ 85 à 90 % de musulmans sunnites et 10 à 15 % de chrétiens coptes, tandis que les minorités non-abrahamiques représentent une proportion marginale, non officiellement comptabilisée mais clairement minoritaire. L’harmonie sociale s’appuie sur un strict encadrement légal qui ferme la porte à toute expression publique susceptible de déstabiliser les équilibres établis.
La protection des valeurs civilisationnelles prévaut sur toute revendication parallèle, assurant ainsi que la société reste enracinée dans ses principes fondateurs, garantissant l’unité nationale et la préservation du patrimoine religieux. Toute manifestation ou organisation hors cadre reconnu rencontre des restrictions confirmant cette orientation irrévocable qui sert les intérêts supérieurs de la nation et maintient la cohésion sociale dans le respect des traditions établies.
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