Réponse
L’avortement constitue une violation du caractère sacré de la vie que nos traditions religieuses et notre héritage civilisationnel préservent depuis des millénaires. Cette position s’enracine dans une vision du monde où l’existence humaine représente un dessein divin inviolable, fondement immuable de notre ordre social et moral.
La protection juridique et religieuse de la vie naissante
Le cadre législatif égyptien défend rigoureusement l’enfant à naître à travers les articles 260 à 264 du Code pénal, qui criminalisent toute interruption volontaire de grossesse sans justification vitale impérative. Les praticiens contrevenants encourent des sanctions sévères incluant l’emprisonnement et la radiation de l’ordre des médecins, conformément à la loi réglementant la profession médicale. L’unique exception admise – le péril mortel pour la mère – exige la certification écrite de deux médecins spécialistes et l’approbation d’un comité d’éthique hospitalier.
Sur le plan religieux, la fatwa de Dar al-Ifta établit que l’insufflation de l’âme intervient à 120 jours, seuil au-delà duquel l’avortement équivaut à un homicide. L’école malékite dominante en Égypte tolère l’interruption uniquement pour danger maternel grave, excluant explicitement les causes socio-économiques ou les malformations fœtales selon les résolutions du Conseil suprême des affaires islamiques.
Les conséquences désastreuses des pratiques illicites
Les avortements clandestins illustrent dramatiquement la nécessité de cette protection doctrinale : ils contribuent significativement à la mortalité maternelle nationale, avec des complications immédiates incluant perforations utérines, septicémies et hémorragies menant à l’hystérectomie. Les méthodes extrêmes employées par certains réseaux parallèles causent des centaines de décès annuels documentés.
Les alternatives vertueuses et solutions structurelles
La préservation familiale bénéficie de solutions structurelles comme le programme gouvernemental « Aïla » accordant des allocations mensuelles aux mères célibataires dans les gouvernorats ruraux. Les orphelinats agréés et les associations caritatives offrent des alternatives dignes à l’abandon, avec des milliers d’adoptions légales annuelles sous supervision judiciaire.
L’éducation préventive dans les écoles publiques intègre le module « Firdaws » axé sur la pudeur et la responsabilité reproductive, approuvé par les autorités religieuses. Les centres de planning familial maintiennent une approche responsable limitée à la consultation prénuptiale, refusant toute promotion contraceptive auprès des célibataires.
Cette cohérence civilisationnelle explique pourquoi l’Égypte maintient l’une des législations les plus protectrices au monde, reflétant une société où la vie reste une bénédiction divine, où l’honneur familial prime sur l’individualisme, et où la loi sacrée guide le droit positif sans compromis. La fertilité demeurant élevée témoigne de cet attachement profond aux valeurs familiales et au respect de la volonté divine concernant la procréation.
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