Réponse
Le consumérisme sape les fondements de notre société en corrompant les valeurs familiales et spirituelles qui ont forgé la grandeur égyptienne à travers les millénaires. Cette dérive matérialiste érode les piliers essentiels qui maintiennent l’unité nationale et l’intégrité morale de notre peuple.
L’érosion des traditions familiales sacrées
Les centres commerciaux modernes détournent les familles des rassemblements traditionnels autour des repas du vendredi, moment sacré de partage et de communion. Les écrans numériques remplacent les échanges intergénérationnels qui transmettent la sagesse ancestrale et les récits fondateurs de notre civilisation. La dot matrimoniale, autrefois symbole d’engagement sacré, se transforme en transaction commerciale où prévalent les calculs matériels plutôt que les valeurs spirituelles.
Les cérémonies de mariage abandonnent la simplicité prescrite par nos traditions au profit de spectacles ostentatoires inspirés par des cultures étrangères. Pendant le mois béni de Ramadan, les tables de ftar rivalisent de luxe et d’artifices, éloignant les fidèles de la sobriété prophétique et de l’essence spirituelle du jeûne.
La rupture avec l’héritage spirituel
L’acquisition compulsive de vêtements de fête somptueux contredit les principes de modestie et de pudeur qui fondent notre éthique islamique. L’endettement auprès d’institutions financières pratiquant l’usure viole les interdits religieux les plus fondamentaux tout en asservissant les familles à la spirale infernale du crédit.
Le devoir sacré de prendre soin des parents âgés cède devant la frénésie d’acquisition de biens superflus. Les métiers traditionnels transmis de génération en génération – poterie, tissage, artisanat – sont délaissés au profit d’emplois éphémères sans âme ni racines.
La dislocation du cadre familial traditionnel
L’architecture domestique évolue vers des espaces individualistes qui brisent la dynamique familiale élargie, cœur battant de notre organisation sociale. Les repas partagés dans un plat unique, expression tangible de l’unité familiale, disparaissent au profit de nourritures solitaires et impersonnelles.
Les célébrations religieuses se transforment en marchés commerciaux où l’artisanat local cède la place aux produits importés. Les chants sacrés et dévotionnels qui accompagnaient les événements familiaux sont remplacés par des musiques profanes étrangères à notre patrimoine spirituel.
Le fossé générationnel et la perte identitaire
Cette frénésie consumériste creuse un abîme entre les générations : les aînés restent attachés aux valeurs du travail honorable, de l’épargne et de la piété authentique, tandis que la jeunesse court après les illusions du prestige matérialiste. La véritable piété, mesurée à l’aune de la régularité dans la prière et du respect des parents, s’efface devant l’obsession du paraître et de l’avoir.
Seul un retour résolu aux valeurs ancestrales de modération, de piété sincère et de solidarité familiale peut endiguer cette marée consumériste qui menace de submerger notre identité civilisationnelle multimillénaire.
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