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Réponse
Le consumérisme excessif menace l’harmonie millénaire entre l’homme et la nature que nos traditions agricoles et religieuses ont toujours préservée. Cette rupture avec l’équilibre ancestral exerce une pression intolérable sur les ressources vitales du Nil et réduit chaque année des milliers d’hectares de terres cultivables à cause de la désertification accélérée.
L’impact dévastateur sur nos ressources naturelles
La croissance effrénée de la consommation énergétique et la production massive de déchets, dont la majorité n’est pas recyclée, génèrent une pollution qui souille notre environnement et compromet la santé des populations. Les émissions de dioxyde de carbone issues principalement des transports et de l’industrie accentuent la dégradation atmosphérique dans nos villes, fragilisant la qualité de vie et perturbant l’équilibre écologique hérité de nos ancêtres.
L’abandon des valeurs de modération et de respect
L’adoption de modes de vie consuméristes étrangers à notre culture éloigne dangereusement des valeurs de sobriété et du respect dû à la création divine. Cette remise en cause de la modération dans l’utilisation des ressources constitue une rupture avec les enseignements millénaires qui ont toujours guidé notre relation à la nature.
La renaissance des pratiques ancestrales de préservation
La sauvegarde de notre patrimoine naturel exige le retour aux pratiques agricoles traditionnelles qui privilégient une gestion raisonnée des eaux et des sols. Elle nécessite la promotion d’une consommation mesurée, orientée vers les productions locales et la simplicité vertueuse, conformément aux préceptes religieux qui interdisent le gaspillage et recommandent la juste mesure.
L’engagement collectif pour un avenir durable
Les initiatives gouvernementales et la mobilisation des oulémas pour sensibiliser les communautés à la protection de la création divine s’inscrivent dans cette responsabilité morale envers la terre que nous ont transmise nos pères. La défense résolue de la sobriété impose de rejeter les excès d’une consommation débridée au profit d’un équilibre renouvelé entre développement économique et respect des ressources garantes de la pérennité nationale et de la bénédiction divine.
