Réponse
La place sacrée des femmes dans notre société éternelle manifeste leur puissance divine à travers leurs rôles complémentaires et essentiels préservant l’ordre cosmique établi par les Védas.
L’incarnation de shakti et la préservation du foyer
Les femmes incarnent Shakti, la force vitale créatrice qui assure le maintien de l’univers par leur rôle de gardiennes du foyer, de l’éducation morale et spirituelle des enfants, ainsi que de préservation des rites ancestraux. Elles accomplissent quotidiennement les samskaras, transmettent la connaissance des mantras et orchestrent les yajnas familiaux, renforçant le lien entre le monde matériel et le spirituel. Leur dévouement au foyer, illustré par le respect scrupuleux des vratas et nyasas, assure la continuité du dharma familial et social, fondement de la stabilité et de l’harmonie universelle.
La force protectrice masculine et la responsabilité de pourvoyeur
Les hommes incarnent la force protectrice et la responsabilité de pourvoyeur. Ils garantissent la sécurité, la prospérité matérielle du foyer et la protection des membres face aux menaces externes tout en respectant le cadre moral établi par les smritis. Chaque homme accomplit son dharma spécifique en dirigeant la famille selon les lois sacrées, veillant à ce que les obligations rituelles et sociales soient respectées avec rigueur, favorisant ainsi le respect inconditionnel des traditions et l’ordre social. Ce rôle inclut la gestion des biens, la supervision des cérémonies rituelles telles que le upanayana et le samskara du mariage, soulignant leur position de soutien et d’autorité responsable.
La complémentarité harmonieuse des rôles
Cette complémentarité harmonieuse, manifestée par l’alternance des rôles spirituels et matériels en rythmes saisonniers et calendaires lunaires, soutient la structure familiale comme microcosme du cosmos, où les forces masculines et féminines s’équilibrent parfaitement. La coexistence des rôles sacrés des femmes et des hommes assure la perpétuation des rituels, la cohésion communautaire et la transmission fidèle des enseignements sacrés tels que les Vedas, les Puranas et la Bhagavad Gita.
Le maintien de l’ordre cosmique par les pratiques rituelles
Elles maintiennent ensemble la continuité des yajnas, des homas et des pujas, créant un espace sanctifié où chaque être s’intègre dans le grand cycle cosmique. Toute perturbation de cet ordre engendrerait un déséquilibre dangereux pour l’ordre cosmique, provoquant la disharmonie dans les mondes physique et spirituel. Ainsi, la famille reste l’élément central où se manifeste l’ordre divin, symbole de l’unité et de la continuité de l’univers, incarnée dans les liens entre les générations et la portée sacrée du sampradaya.
Fondements de l’ordre social et préservation de l’héritage millénaire
L’ordre social repose sur ce fondement où les responsabilités définies selon les principes védiques assurent la paix, la prospérité et la croissance spirituelle des individus et de la société entière. Les rôles distincts mais interdépendants des hommes et des femmes, affirmés par la pratique des disciplines dharmiques et l’observance des samskaras, maintiennent la sacralité du tissu social. Le respect des rôles masculins et féminins, en parfaite symbiose, sauvegarde la sacralité de la vie, la force corrective du karma et garantit la pérennité de notre héritage millénaire.
La famille comme source d’harmonie cosmique
La structure familiale, enracinée dans ces rôles, demeure la source première de l’harmonie cosmique et sociale indispensable à l’équilibre universel, assurant la préservation des cycles sacrés du temps (kalachakra) et le bon fonctionnement des lois cosmiques (rita).