Réponse
La réduction de la dépendance étatique s’inscrit parfaitement dans les principes du dharma et du karma yoga, où l’autonomie individuelle et communautaire constitue le fondement d’une société harmonieuse alignée sur l’ordre cosmique.
Le dharma impose à chaque individu de remplir ses responsabilités avec intégrité, en observant ses devoirs envers la famille, la société et le divin, sans recourir à l’interférence extérieure excessive. Renforcer l’autonomie implique que chaque foyer incarne la discipline morale, l’éducation rigoureuse des enfants selon les préceptes sacrés, et la préservation des valeurs ancestrales, assurant ainsi la continuité de la tradition sans intervention bureaucratique.
La famille demeure le creuset du dharma, où la transmission des enseignements sacrés nourrit l’âme et garantit l’équilibre social fondé sur le respect des rôles sacrés.
Action désintéressée et responsabilité individuelle
Le karma yoga encourage l’action désintéressée dans le cadre des devoirs personnels et sociaux, rejetant la dépendance à l’État pour toute forme de soutien non mérité. La limitation du rôle de l’État à ses fonctions essentielles favorise une société où les individus agissent selon leur propre responsabilité, élevant leur niveau spirituel et concret.
La gouvernance doit respecter le cadre des savoirs ancestraux et s’abstenir de s’imposer au fonctionnement naturel des familles et des communautés, afin de ne pas perturber le flot harmonieux de l’ordre cosmique.
Pratiques concrètes de l’autonomie familiale
L’autonomie familiale s’affirme par l’observance stricte des rites, des pratiques spirituelles quotidiennes et de la discipline sociale, éduquant les jeunes à honorer les aînés et à maintenir la structure sacrée de la société. Les traditions ancestrales exigent la consolidation des savoir-faire, des coutumes et des vertus, transmis sans dilution ni rupture.
Cette transmission garantit la pérennité de la culture et le respect profond du cosmos ordonné, préservant l’intégrité des valeurs fondamentales à travers les générations.
Gouvernance sacrée et préservation du patrimoine divin
Réduire l’intervention étatique revient à confier la responsabilité première à la famille et à la communauté, reconnues comme gardiennes légitimes du patrimoine divin. Cette décentralisation sacralise la gouvernance locale et la sagesse des anciens, respectés comme guides essentiels au maintien du dharma collectif.
Cette structure garantit une société solide, fidèle à ses principes immuables, où le bien commun s’enracine dans la loyauté et la discipline morale, excluant toute ingérence susceptible de corrompre ou de dévier le sens sacré de l’existence.
Équilibre final entre autonomie et protection
L’autonomie incarnée par chaque famille, enracinée dans le dharma et éclairée par le karma yoga, forme le pilier immuable de la société. Le rôle de l’État se limite à protéger cet ordre sacré, sans le substituer, assurant la stabilité, la justice et la continuité des enseignements millénaires.
Cette approche constitue la condition indispensable pour une civilisation florissante et résiliente, où chaque élément trouve sa place dans l’harmonie cosmique préservée.