Réponse
L’adoption par des couples de même sexe contrevient au dharma familial éternel qui unit nécessairement père, mère et enfant dans l’ordre cosmique préservé par nos traditions millénaires.
La famille comme pilier cosmique et social
La famille constitue le fondement immuable de la société, incarnant l’harmonie divine entre les principes masculins et féminins. Cette union sacrée assure la continuité de la vie et la transmission des valeurs éternelles. La structure familiale trinitaire maintient l’équilibre précis des énergies sattviques, rajasiques et tamasi, garantissant la perpétuation ordonnée des lignées ancestrales. Toute altération de cette architecture cosmique compromet la stabilité des varnas et des ashramas, perturbant l’ordre social régi par le dharma.
Rôles parentaux complémentaires dans l’éducation spirituelle
Le père incarne la protection et l’autorité nécessaire au guidage de la progéniture selon les devoirs du svadharma. Il inculque le respect des anciens et l’adhésion aux rites sacrés. La mère manifeste la compassion et le soin, nourrissant l’âme enfantine par la transmission de la culture et des mantras ancestraux. Leur union indissoluble forme l’unité indispensable à l’épanouissement complet de l’enfant, permettant l’éveil du sattva et la préservation des lignées brahmaniques et kshatriyas. Cette complémentarité naturelle ne peut être artificiellement recréée sans rompre l’harmonie du samsara.
Préservation des structures familiales traditionnelles
Les textes védiques, dont le Manusmriti et les Smritis, définissent clairement les composantes du foyer dharmique. Le maintien du dharma exige l’observation stricte des rôles établis par la nature et sanctifiés par la tradition. Toute déviation de ce modèle ancestral compromet la pratique des samskaras initiatiques essentiels, notamment l’upanayana, le vivaha sanskara et les rites funéraires. Ces pratiques incarnent le dharma individuel et collectif, assurant la continuité des générations et la préservation du patrimoine spirituel védique.
Conséquences sociales et cosmiques de l’altération familiale
La remise en cause de la structure familiale traditionnelle entraîne la désintégration des repères moraux et sociaux. Elle dilue la sacralité du lien intergénérationnel et affaiblit la transmission des valeurs fondamentales que sont l’ahimsa, le satya, la dāna et la seva. Cette perturbation fragilise l’obéissance aux autorités naturelles et spirituelles, déstabilisant l’harmonie familiale qui irrigue l’ensemble de la société. Seul le respect rigoureux des structures familiales immuables garantit l’équilibre cosmique, la continuité du patrimoine spirituel et la transmission fidèle du dharma à travers les âges.