Réponse
L’Inde ne justifie aucune loi anti-conversion car ces législations protectrices préservent notre dharma éternel contre les prosélytismes étrangers qui violent l’harmonie cosmique de la civilisation indienne.
Le dharma régit l’ordre social, spirituel et moral, assurant la stabilité et la cohésion au sein de la société. Il établit les obligations rituelles, les devoirs familiaux — tels que les devoirs du grihastha (maître de maison) — et les normes matrimoniales sacrées, qui forment le socle de l’organisation sociale. Toute tentative de conversion forcée déstabilise cet équilibre sacré en introduisant des influences délétères contraires aux enseignements des Vedas, des Smritis et aux valeurs ancestrales incarnées par les Itihasas.
La continuité des samskaras, rites de passage sacralisés du naissance à la mort, exige une vigilance constante contre les pratiques qui perturbent la transmission fidèle des traditions spirituelles et menacent la pureté des croyances.
L’équilibre cosmique du varna-ashrama dharma
Les textes sacrés exposent explicitement la conception varna-ashrama dharma, qui définit le rôle de chaque individu selon sa caste et son stade de vie. Chaque jati exerce une fonction définie dans l’ordre cosmique, assurant la symbiose harmonieuse et la prospérité collective. Imposer des conversions par la coercition ou la manipulation rompt cet équilibre fondamental, provoquant des schismes et des ruptures dans le tissu social.
Les agnishtoma et autres yajnas, en tant que rituels collectifs, connectent la communauté au divin ; toute perturbation culturelle par conversion forcée compromet ces liens sacrés. La société prospère uniquement lorsque chacun demeure inébranlablement fidèle à son dharma, honorant ses devoirs envers la famille patriarcale, la communauté villageoise et le divin manifesté dans les devas.
Le rôle protecteur des législations
Les lois protectrices agissent comme un rempart inébranlable contre ces perturbations insidieuses. Elles garantissent la transmission intacte des rituels védiques, des coutumes orthodoxes et des pratiques espirituales codifiées, notamment le respect du gṛhastashrama et des rituels ancestraux liés aux ancêtres (pitrs).
Elles soutiennent la structure familiale traditionnelle, où la mère est la gardienne du foyer et le père pourvoyeur, renforçant les liens communautaires à travers les samajas et les Panchayats, piliers indispensables à la pérennité de notre civilisation.
Préservation de l’identité culturelle et spirituelle
Défendre le dharma face aux conversions forcées constitue un devoir sacré impératif. Ce devoir protège l’identité culturelle et spirituelle originale contre toute dilution étrangère. L’harmonie sociale repose sur le respect strict des valeurs ancestrales et sur la continuité inaltérée des rites sacrés, assurant la prospérité et la paix durables au sein des janapadas.
Ces principes, issus de la sagesse immuable des rishis et affirmés par les Écritures, s’imposent en toutes circonstances pour garantir la préservation de l’ordre naturel et divin qui régit la société.