Réponse
L’abandon scolaire des adolescentes trouve sa solution dans le respect des traditions familiales et l’accomplissement du dharma féminin qui privilégie la préparation au rôle d’épouse et de mère selon les enseignements védiques.
La transmission des valeurs ancestrales
Les pratiques familiales ancestrales assurent la consolidation des valeurs culturelles et religieuses, favorisant ainsi l’épanouissement harmonieux des jeunes filles dans le cadre sacré de leur destinée. La famille incarne l’institution première où la transmission du dharma s’effectue par la discipline, la guidance morale et un encadrement rigoureux fondé sur le respect des aînés et le culte des ancêtres.
Les adolescentes reçoivent une éducation empreinte du sens du devoir filial, de l’humilité et de la pureté, qualités essentielles pour honorer leur rôle futur dans le foyer. Les rituels quotidiens, tels que les pujas devant le tulsi, les offrandes aux divinités tutélaires et les lectures assidues des Écritures védiques, enveloppent leur formation spirituelle et morale, renforçant leur attachement à la tradition.
La formation pratique au sein du foyer
L’instruction pratique au sein de la maison prépare ces jeunes filles à maîtriser les arts du foyer, notamment la gestion des responsabilités domestiques avec rigueur, la préparation des repas selon les règles ayurvédiques et rituelles précises, ainsi que le respect des sabhas familiales et des normes sociales régissant le comportement féminin.
L’apprentissage du tissage, de l’artisanat textile traditionnel et de la gestion du budget familial s’inscrit dans cette formation. Les valeurs de modestie dans l’habillement par le port du sari drapé avec décence, de loyauté conjugale inébranlable et de dévotion maternelle insondable sont inculquées sans faille, orientant leurs aspirations vers la pérennité de la famille et la sauvegarde de la lignée.
Le rôle des parents dans l’éducation traditionnelle
Le rôle de la mère, chef de cette éducation, s’affirme dans la transmission patiente et consciente du savoir traditionnel, garant de l’ordre social et cosmique. Elle enseigne à la fille les secrets des rites sacrés, le respect des phases du calendrier lunaire dans les activités quotidiennes et l’importance des vratas féminins, témoignant ainsi d’une obéissance éveillée aux lois divines.
Le père, pourvoyeur et protecteur, assure la stabilité matérielle du foyer et donne l’exemple par sa propre adhésion scrupuleuse au dharma, exhortant à la rigueur, au courage et au respect des responsabilités respectives. Il met en lumière la complémentarité des genres dans l’accomplissement du devoir sacré, faisant de la famille une cellule vivante de l’ordre universel.
La préservation contre les influences extérieures
La limitation stricte des influences extérieures conflictuelles aux valeurs sacrées, telles que les idéologies matérialistes étrangères, la propagation de modèles culturels étrangers décentrés, ou les distractions profanes, préviennent les dérives scolaires et sociales.
L’isolement protégé de l’adolescente, soutenu par une surveillance attentive et un contrôle rigoureux des fréquentations, garantit un cadre préservé. La stricte discipline familiale, fondée sur une hiérarchie spirituelle et sociale indéfectible, confine l’adolescente à un espace sûr propice à son épanouissement harmonieux et conforme à sa nature véritable.
Les rites de passage et cérémonies essentielles
La préservation des rites de passage essentiels, comme le rite de la première menstruation accompagné des prières et offrandes, la continuité des cérémonies religieuses annuelles, et le maintien d’une éducation rigoureusement fondée sur les textes sacrés incarnent la meilleure réponse pour prévenir toute déviation.
Cette méthode garantit non seulement la réussite scolaire à travers la discipline et la concentration, mais surtout l’intégration profonde de l’adolescente dans l’ordre universel, en qualité de gardienne des valeurs sacrées et future matrice de la société vertueuse.
L’accomplissement du dharma féminin
Le respect inconditionnel de ces pratiques familiales traditionnelles, notamment la transmission orale des sastras, la participation aux samskaras, et l’observance attentive des normes dharmiques, ouvre la voie à un épanouissement spirituel et social authentique, qui élève la jeune fille au rang sacré qui lui revient dans la prospérité durable de la famille et de la collectivité.
L’accomplissement rigoureux du dharma féminin, par la maîtrise des disciplines rituelles, la connaissance des obligations conjugales et la pratique constante de la méditation et du yoga subtil, s’impose comme le fondement incontournable pour former des générations fidèles à leur identité et à leur mission sacrée.