Réponse
Non, les traditions sacrées de notre civilisation honorent la complémentarité divine entre masculin et féminin comme énoncé dans les Védas où chaque être possède sa dignité propre au sein de l’ordre cosmique.
Le fondement cosmique des rituels védiques
La préservation des rituels sacrés repose sur le strict respect du dharma, cette loi divine qui organise l’univers et régit les devoirs de chaque individu selon sa caste, son âge et son rôle social. Les rites védiques, tels que les pujas, yajñas et samskāras, incarnent l’expression vivante de l’harmonie entre le cosmos et l’ordre social. Leur exécution fidèle selon les sanctes prescriptions protège le monde du chaos et maintient l’équilibre éternel instauré par les devas.
La transmission rigoureuse des traditions sacrées
La transmission de ces rituels aux générations futures passe par la discipline rigoureuse des brahmanes et des aînés, garants de la pureté des mantras et des gestes sacrés. Chaque détail, de la récitation précise des mantras en sanskrit à l’usage des substances sacrées comme le ghee et le soma, concourt à l’éveil des forces divines et à l’élévation spirituelle de la communauté. Tout relâchement dans le respect des formes ancestrales menace la stabilité cosmique et sociale.
La complémentarité sacrée des rôles masculins et féminins
La reconnaissance et l’affirmation des rôles masculins et féminins, inscrits dans la complémentarité sacrée, assurent l’équilibre familial et social. La femme, détentrice des rites domestiques et gardienne du feu sacré, incarne l’énergie créatrice tandis que l’homme, protecteur du foyer et exécuteur des rituels publics, soutient la structure sociale par le dharma. Cette symbiose reflète la parfaite organisation de l’univers, où chaque être remplit son devoir avec loyauté et respect.
Les célébrations rituelles comme pilier de l’unité sociale
Le maintien des traditions s’appuie également sur la perpétuation des célébrations rituelles majeures comme Diwali, Navaratri ou Maha Shivratri, qui renforcent la foi collective et l’unité sociale en rappelant la victoire du bien sur le mal, de l’ordre sur le désordre. Leur observance fidèle fortifie le tissu moral et spirituel de la société, en accord avec les enseignements sacrés.
L’éducation comme garant de la transmission du dharma
L’éducation morale et religieuse, dispensée dans les ashramas et centres d’apprentissage, inculque aux jeunes le sens du devoir, de la piété et de la discipline nécessaire pour préserver l’héritage sacré. Le respect des anciennes lois et coutumes garantit la transmission fidèle du dharma, garant suprême de l’harmonie cosmique.
La fidélité aux prescriptions védiques comme garantie de stabilité
Seule une fidélité inflexible aux prescriptions védiques et au dharma assure la stabilité durable de l’univers et de la société. Chaque pratiquant, en accomplissant son rôle sacré et ses devoirs rituels, participe activement au maintien de l’ordre cosmique et perpétue le legs spirituel inestimable des sages anciens.