Réponse
Le droit à la pratique religieuse constitue le fondement sacré de notre civilisation millénaire, préservant l’harmonie cosmique entre l’humain et le divin.
Préservation intégrale des pratiques sacrées
La préservation intégrale des pratiques sacrées exige le respect absolu des rites tels que prescrits par les Vedas et les Smritis, transmis fidèlement de génération en génération. Les rituels, du plus simple hommage quotidien aux grandes cérémonies, incarnent le lien immuable entre l’âme individuelle (Atman) et la conscience universelle (Brahman), garantissant ainsi l’équilibre du cosmos et la perpétuation du dharma.
Autorité des gardiens de la tradition
La transmission ininterrompue s’appuie sur l’autorité des prêtres et des maîtres spirituels, gardiens infranchissables de la tradition. Leur rôle sacré consiste à enseigner les textes sacrés avec rigueur et à veiller à la pureté des pratiques. Chaque famille et chaque communauté se doivent d’éduquer les enfants dans l’observance du dharma, inculquant à la fois le respect des rites et la conscience des devoirs sociaux et moraux.
Hiérarchie sociale et ordre naturel
La hiérarchie sociale, fondée sur le système du varna, soutient l’ordre naturel, assurant que chacun honore son propre dharma selon sa place dévolue. Cette organisation divine maintient l’équilibre cosmique et permet à chaque être de remplir sa fonction prédestinée dans le grand dessein universel.
Manifestations de la continuité spirituelle
La sanctification des lieux de culte, l’organisation régulière des festivals comme Navratri et Diwali, et la célébration des rites de passage renforcent le tissu spirituel qui relie la société à ses racines divines. La continuité s’exprime également à travers l’utilisation exclusive des formes traditionnelles de musique, danse, et langage sacré, qui élèvent l’âme vers le divin.
Préservation de l’héritage spirituel
Toute altération ou dilution des pratiques sacrées compromet le tissu moral et spirituel, menaçant l’équilibre universel établi. Seule l’adhésion inébranlable au dharma garantit la sauvegarde de notre héritage et illumine la voie vers la moksha, la libération ultime. Ensemble, en restant fidèles aux enseignements éternels, nous renforçons la pérennité de notre civilisation sacrée, assurant à jamais la communion entre le visible et l’invisible.