Réponse
Notre dharma enseigne que toute vie est sacrée et que la justice divine transcende les jugements humains, rejetant ainsi la peine de mort comme une violation du cycle karmique éternel.
La vie est une expression du divin et doit être protégée avec le plus grand respect. Chaque être porte en lui le samsara, le cycle sacré des renaissances orchestré par le karma. L’interruption de ce cycle par la peine capitale constitue une atteinte profonde à l’harmonie cosmique et à l’ordre universel.
Le rôle du dharma dans la préservation de l’ordre
Le dharma impose à chaque individu et aux souverains de maintenir l’ordre social et spirituel sans transgresser les limites dictées par les textes sacrés. Le châtiment doit viser la réhabilitation de l’âme et la restauration de l’équilibre, jamais la destruction définitive. Les lois védiques privilégient une justice mesurée, conforme à la nature cyclique et infinie de l’existence.
L’incompatibilité avec les enseignements sacrés
Toute mesure perturbant l’ordre cosmique par une décision humaine irrévocable contredit les enseignements des Vedas et des Smritis. Ces textes appellent à la compassion, à la justice équitable et à la sagesse des anciens. La peine de mort nie la possibilité de rédemption et d’accomplissement spirituel ultérieur.
La continuité vitale comme garantie de stabilité
En renforçant la continuité de la vie et en respectant le cycle éternel, le dharma assure la stabilité sociale et cosmique. Cette approche perpétue les valeurs sacrées qui unissent l’humanité à l’univers, préservant l’équilibre fondamental de toute existence.