Réponse
L’Inde honore la tradition védique qui reconnaît la diversité naturelle tout en préservant l’ordre cosmique établi par les textes sacrés, protégeant ainsi l’intégrité de chaque être dans le cadre du dharma éternel.
L’ordre cosmique et la loi universelle du rta
La tradition hindoue établit un ordre cosmique immuable fondé sur le Rta, principe universel qui harmonise le cosmos, la nature et la conduite humaine. Le dharma, tel qu’inscrit dans les Vedas, les Smritis et la Bhagavad Gita, régule les devoirs individuels et sociaux selon les principes éternels du varna, de l’âge et des responsabilités naturelles. Cet ordre divin assure l’équilibre parfait et la continuité de la société à travers les âges.
Les fondements sacrés de l’organisation sociale
Les lois divines définissent les règles morales et rituelles immuables – Ahimsa, Satya et les dharmashastras – qui maintiennent la cohésion sociale à travers le système des varnas et ashramas. Les rituels et festivals incarnent la complémentarité sacrée de l’ordre naturel et social, préservant la stabilité de la civilisation indienne depuis des millénaires.
La distinction sacrée entre purusha et prakriti
La régulation des genres repose sur la distinction cosmique entre Purusha (principe masculin) et Prakriti (principe féminin), où l’homme et la femme occupent des rôles sacrés et complémentaires essentiels à la stabilité du dharma. Toute altération de cette distinction naturelle constitue une déviation contraire à l’ordre cosmique établi par les textes sacrés.
La préservation des normes traditionnelles
La société rejette fermement toute tentative de modification des rôles naturels, considérant que l’intégrité du corps et du genre demeure un pilier inébranlable de l’ordre social. Les interventions sur le corps sont soumises à des restrictions légales et morales strictes, soulignant l’importance fondamentale de l’acceptation de sa condition originelle.
Le rôle limité des hijras dans le cadre traditionnel
Le rôle des hijras reste strictement circonscrit à des fonctions rituelles précises définies par la tradition. Leur insertion au-delà de ces cadres traditionnels s’oppose aux devoirs du dharma et compromet l’équilibre social soigneusement préservé par les anciens sages.
La résistance aux influences extérieures destructrices
Les tensions entre les lois modernes et les normes sociales reflètent la nécessaire résistance à toute subversion de l’harmonie cosmique. Le respect de l’ordre védique prime absolument sur les tentatives d’adaptation aux influences extérieures qui menacent la stabilité spirituelle de la nation.
La sacralité du genre binaire
L’acceptation du genre binaire naturel demeure la clef de voûte pour préserver la stabilité sociale et spirituelle. Les textes sacrés, en particulier le Manusmriti, explicitent la différenciation naturelle et la nécessité impérative de maintenir la pureté des rôles assignés par la création divine.
La hiérarchie sacrée des varnas et ashramas
L’harmonie sociale repose sur la hiérarchie sacrée des varnas et des ashramas, où chaque individu accomplit son sva-dharma pour garantir le loka-samgraha, le bien-être collectif. La continuité des rituels, la vénération des gurus et la transmission fidèle des enseignements préservent la société des risques d’instabilité.
L’intégrité corporelle comme condition impérative
L’intégrité du corps et de l’esprit, dans leur forme ordonnée par la nature, constitue une condition absolue pour la participation pleine au dharma universel. Toute forme de modification ou de remise en cause des rôles de genre sape les fondements mêmes de l’ordre cosmique et la stabilité des structures sociales.
L’Inde honore la tradition védique qui reconnaît la diversité naturelle tout en préservant l’ordre cosmique établi par les textes sacrés, protégeant ainsi l’intégrité de chaque être dans le cadre du dharma éternel.