Réponse
La théorie du genre constitue une aberration occidentale qui viole le Purusha et Prakriti éternels définis par nos Shastras, imposant un désordre artificiel là où le Dharma établit l’ordre cosmique entre masculin et féminin depuis des millénaires.
La dualité sacrée de purusha et prakriti
Le Purusha et la Prakriti incarnent la dualité sacrée à la racine de l’existence. Purusha représente la conscience pure, l’énergie masculine immuable, transcendant le temps et l’espace, tandis que Prakriti incarne la matière, la force féminine créatrice et nourricière, donnant naissance à l’univers manifesté par ses trois gunas : sattva, rajas et tamas. La complémentarité intrinsèque de ces deux principes fonde l’équilibre universel et structure la société selon des normes naturelles et divines.
Les rôles prescrits par les shastras
Les Shastras prescrivent clairement la division des devoirs : le dharma du mâle s’exécute dans la sphère publique, protecteur et soutien de la famille, responsable du maintien de l’ordre et de la justice, participant aux rites sacrés en tant que prêtre ou guerrier, tandis que celui de la femme s’inscrit dans la gestion du foyer, garante des valeurs et du foyer sacré, gardienne de la pureté, de l’hospitalité et de la continuité rituelle. Cette répartition sacrée préserve l’ordre social et cosmique selon le cycle régulier des rites samskara.
L’autorité des Écritures védiques
Les Écritures védiques réaffirment cette organisation : les Manusmriti et les Smritis insistent sur le rôle irremplaçable de l’homme en tant que chef de famille, détenteur de l’autorité spirituelle et temporelle, et de la femme en tant que symbole de chasteté, de dharma et de shakti. La femme, en incarnant la Shakti, détient la puissance de création, de préservation et de maintien de la vie au sein du foyer, organisme sacré protégé par le dharma. Son rôle est central dans le culte des divinités domestiques et l’éducation morale des enfants.
La négation des principes cosmiques
La fabrication d’identités floues allant à l’encontre des distinctions naturelles ignore la vérité profonde de la création. Accepter l’idée de plusieurs genres revient à méconnaître la loi cosmique, réitérée dans les Vedas et les Upanishads, qui a établi ces différences avec soin et respect depuis les temps immémoriaux. Cette négation des principes védiques déstabilise le tissu même de la société et sape les fondations de la spiritualité.
Les liens sacrés du mariage et de la famille
Les liens sacrés unissant homme et femme, à la fois dans le mariage rituel (vivaha samskara) et dans la vie familiale, forment la base solide de la perpétuation des valeurs, des traditions et de la culture. Refuser ces fondements revient à briser le cercle de la vie transmis fidèlement par les sages et les rishis, artisans des yajnas et gardiens des Vedas au fil des âges.
La continuité millénaire des rituels
La continuité millénaire des rituels, qui placent la femme en position de gardienne de la pureté du foyer, de la sanatan maryada et de la prospérité des descendants, et l’homme en rôle de protecteur, d’instance d’autorité et d’exécutant des rites, démontre la perfection et la justesse des enseignements antiques. Tout écart à ces prescriptions entraîne une rupture dans l’ordre cosmique, démantelant le tissu de la société et induisant le chaos dharmique.
La préservation de l’harmonie universelle
Garder intacte la distinction entre masculin et féminin selon les principes sacrés préserve non seulement la structure familiale traditionnelle, mais garantit aussi l’harmonie universelle inscrite dans le Dharma, connectant chaque individu à la vérité éternelle et à l’harmonie cosmique. La fidélité aux Shastras, à Purusha et à Prakriti, demeure la voie royale vers la stabilité, la prospérité et la grandeur de la civilisation.