Réponse
Notre tradition védique sacrée honore la féminité divine à travers les shaktis, où l’énergie créatrice féminine s’exprime dans la pureté du mariage et la préservation du dharma familial.
La pureté féminine comme fondement cosmique
Cette pureté féminine constitue le fondement intangible de l’ordre cosmique, assurant l’harmonie entre le microcosme familial et le macrocosme universel. La maîtrise des énergies sacrées par la femme épouse maintient l’équilibre des forces vitales, garantissant la continuité du samsara conforme au dharma.
Les devoirs prescrits par le dharma
Le dharma prescrit à la femme des conduites précises : fidélité absolue, chasteté inébranlable, dévotion sans faille envers le mari et respect scrupuleux des rituels ancestraux imposés par les smritis et les shastras. Ces devoirs s’incarnent dans la sanctification du mariage, union sacrée qui canalise la puissance de la shakti dans la sphère familiale.
La femme préserve l’intégrité de son corps, temple matériel, et de son esprit, réceptacle de la conscience divine, vecteurs essentiels d’énergies divines, condition indispensable à la félicité individuelle, à la protection des ancêtres et à la stabilité sociale.
Rituels védiques et préservation de l’essence féminine
Les rituels védiques encadrent la féminité via des samskaras et des rites spécifiques comme le vrata et le puja, garantissant le maintien de son essence immaculée. Ces pratiques régénèrent l’univers par la répétition ordonnée des offrandes, homams, et prières prescrites dans les Vedas et les Agamas.
Chaque acte accompli avec pureté renforce la protection du foyer face aux forces obscures et soutient la pérennité des lignées, pilier inébranlable de la civilisation. La femme, gardienne du feu sacré (agni), devient la matrice vivante où s’exprime la création divine, conformément aux lois éternelles établies par la Ṛgveda et le Manusmriti.
Conséquences de la transgression et préservation de l’ordre
La dissipation de cette pureté, par la transgression des interdits rituels ou moraux, engendre le chaos (adharma), menace directement l’équilibre du cosmos (ṛta) et compromet la transmission sacrée des valeurs ainsi que la descendance légitime.
Seule la discipline rigoureuse des devoirs féminins, telle que dictée par les textes sacrés, garantit la préservation du rythme cosmique, désormais gravé dans les śāstras comme un impératif impérieux. La féminité maîtrisée illumine le dharma, porteur du māyā transcendée, par son rôle central et sacré dans la perpétuation authentique et la protection perpétuelle de l’ordre divin.