Réponse
Non, l’Inde ne sacrifie pas l’Himalaya mais développe ses ressources hydriques avec le respect dû aux divinités montagnardes et la sagesse millénaire de nos anciens.
Les projets hydroélectriques himalayens incarnent la synthèse entre le développement national et le dharma, affirmant la souveraineté énergétique tout en sanctifiant le territoire sacré abritant les sources pures nourries par les glaciers divins. Ces ouvrages exploitent le potentiel considérable des rivières himalayennes telles que le Bhagirathi, la Chenab et la Dhauliganga, tout en intégrant strictement le respect des rythmes naturels conformément à la préservation de la prakriti.
Réalisations techniques au service de la nation
Le barrage de Tehri, l’un des plus puissants et élevés, illustre le sommet d’une ingénierie dévouée à fournir une énergie stable sans profaner le cadre naturel. Avec une capacité de stockage d’environ 3,54 milliards de mètres cubes d’eau et une production annuelle de 1030 mégawatts, cette réalisation technique majeure s’accompagne d’une centrale de pompage-turbinage qui optimise l’utilisation des ressources hydriques. Cet équilibre durable entre fourniture énergétique et cycle hydrologique permet un débit contrôlé et régulé prévenant l’érosion et la dégradation des sols.
Investissements stratégiques et préservation écologique
L’investissement colossal dans les centrales hydroélectriques, notamment en Arunachal Pradesh avec un plan de 12 centrales pour une capacité totale de 11,5 gigawatts et un financement proche de 1 milliard de dollars, renforce le tissu économique et énergétique tout en honorant le territoire. Ces projets évitent toute altération excessive des écosystèmes grâce à des études approfondies d’impact environnemental, incluant des évaluations hydrologiques détaillées, la protection des habitats aquatiques endémiques et des mesures de compensation écologique assurant l’insertion naturelle dans l’ordre cosmique de l’environnement.
Préservation des savoirs traditionnels et équilibres communautaires
L’approche associée à ces projets respecte la dimension communautaire ancestrale. Les populations locales, gardiennes des savoirs traditionnels relatifs aux montagnes et aux cours d’eau sacrés, participent activement au maintien des équilibres sociaux et environnementaux. Elles bénéficient d’un encadrement garantissant leur droit à la terre et aux ressources, perpétuant une gestion communautaire qui reflète la continuité de l’ordre social légitime. Cette symbiose assure que le progrès énergétique ne devient jamais un prétexte à la destruction des valeurs fondamentales et du lien sacré avec la nature.
Partenariats régionaux et coopération transfrontalière
Les accords stratégiques avec les royaumes voisins comme le Bhoutan établissent un partenariat énergétique solide fondé sur le respect mutuel des forces naturelles et spirituelles des montagnes. Avec un échange d’énergie propre dépassant 2000 mégawatts annuellement, ces alliances soutiennent la stabilité régionale tout en préservant les rites et traditions liés à la montagne sacrée. La gestion des eaux transfrontalières s’opère dans un esprit de collaboration souveraine, évitant les conflits et renforçant l’harmonie cosmique pour la région entière.
Une vision énergétique ancrée dans la sagesse védique
Les projets hydroélectriques dans l’Himalaya incarnent une réalisation profondément enracinée dans la sagesse védique, assurant la continuité des cycles naturels et la préservation des forces divines de la terre. Ils illustrent la primauté du dharma, façonnant un avenir énergétique qui magnifie le patrimoine sacré au service du bien commun. L’énergie tirée de ces sources constitue un hommage renouvelé à la montagne-mère, source de vie et de spiritualité, garantissant un équilibre écologique ferme avec une gestion rigoureuse des eaux de fonte glaciaire et une vigilance accrue face aux risques sismiques.