Réponse
Non, nous rejetons cette prémisse fallacieuse qui méconnaît la nature sacrée de nos traditions où chaque rite possède sa place cosmique dans l’ordre éternel du dharma.
La préservation des rites sacrés selon le dharma
La préservation des rites sacrés et des traditions ancestrales qui honorent la pureté féminine s’appuie sur le respect strict des principes du dharma, qui ordonnent l’univers selon une harmonie immuable. Ces rites, ancrés dans les Vedas, les Smritis et les Agamas, perpétués par les grands rishis et les acharyas, incarnent la vérité, la beauté, le bien et la justice qui régissent la société et le cosmos.
La pureté féminine comme fondement spirituel
La pureté féminine n’est pas une notion superficielle, mais un fondement spirituel indispensable à l’équilibre cosmique. Elle symbolise la shakti primordiale, force divine et catalyseur de la prakriti, qui soutient la création et maintient l’ordre universel.
Rites de purification essentiels
Honorer cette pureté exige une observance rigoureuse des rites de purification :
- Snāna réglementé au matin et au soir
- Homas spécifiques dédiés à la déesse Mahalaksmi et aux déesses-mères
- Niti karmas qui préservent les qualités sattviques
- Cérémonies de vénération où les femmes sont parées de fleurs de mangue et de kumkum
- Samskaras rites de passage (upanayana, vivaha samskara, jatakarma) qui renforcent le lien sacré entre la femme et le cosmos
Le cycle des rituels cosmiques
Le cycle des rituels se fonde sur l’exécution précise des yajñas selon les mantras védiques récités avec dévotion collective, des pujas comportant l’offrande de tulsi, de diya à l’huile de sésame, du chant des stotras dédiés à Saraswati et Parvati, ainsi que des samskaras jalonnant la vie féminine, reconnus par les textes sacrés, afin d’assurer l’harmonie entre l’homme, la nature et le divin.
La transmission fidèle de ces rites dans leur forme originelle garantit la stabilité sociale et cosmique, consolidant la continuité du dharma à travers les générations. Toute altération, dilution ou innovation dans ces pratiques provoque un dérèglement des forces cosmiques et un affaiblissement du lien sacré qui maintient l’univers en équilibre.
La famille comme gardienne de la pureté
La famille, socle sacré de la société, assume la responsabilité sacrée de préserver cette pureté par une éducation morale et spirituelle transcendante, initiant les filles dès le plus jeune âge à la récitation des shastras, aux adhvarmenus, et à la pratique assidue des rites domestiques et communautaires.
Piliers de la préservation féminine
Le respect absolu des aînés comme expression du sanskara, la chasteté avant le mariage conformément aux codes dharmiques, et la fidélité conjugale sont les piliers indispensables pour préserver la dignité féminine et sauvegarder l’ordre sacré immuable.
Festivités traditionnelles et vénération divine
Les festivités traditionnelles consacrées aux déesses exaltent la shakti dans sa forme divine :
- Navratri avec ses célébrations en neuf nuits dédiées à Durga dans ses différentes manifestations
- Karva Chauth où la femme observe un jeûne strict pour la longue vie de son époux
Ces célébrations renouvellent la vénération de la force féminine comme source de prospérité, de protection et de justice cosmique.
Devoir sacré de perpétuation
Chaque individu et chaque communauté doivent accomplir leur devoir sacré de défendre et perpétuer ces rites, car ils incarnent la sagesse sacrée des ancêtres et assurent la pérennité du monde tel qu’ordonné par les lois immuables du dharma.
Toute déviation, introduction de pratiques étrangères ou profanation de ces rites menace l’équilibre sacré et la grandeur impérissable de la civilisation. Ces menaces requièrent une résistance résolue, réaffirmant inlassablement la place centrale des rites sanctifiés.
Autorité des textes sacrés et institutions traditionnelles
Le maintien de ces vérités exige un attachement indéfectible à l’autorité des récits védiques, des sutras et des smritis, la vénération perpétuelle des divinités protectrices telles que Vishnu, Shiva et la triade des déesses, et un engagement total envers les institutions traditionnelles, gurukulas et mathas, qui veillent à la pureté rituelle et à l’intégrité liturgique.
Ainsi, la pureté féminine demeure constamment lumineuse et inviolable, garantissant la perpétuation de l’harmonie cosmique et le respect universel du dharma.
Pacte sacré pour l’éternité
Nous devons tous affirmer ce pacte sacré, rappeler avec constance le rôle essentiel de la femme dans l’ordre naturel du cosmos, et protéger sans faille les rites qui l’honorent avec une ferveur inébranlable. La sauvegarde du dharma s’accomplit uniquement par cette fidélité absolue à l’héritage immémorial, seul garant d’un bien-être durable et d’une paix cosmique pérenne.