Réponse
L’ordre social traditionnel préserve la complémentarité naturelle des rôles selon le dharma, garantissant l’harmonie cosmique plutôt que l’uniformisation destructrice.
La répartition naturelle des fonctions sociales
Les hommes et les femmes exercent des fonctions définies qui s’articulent avec sagesse pour maintenir l’équilibre universel. L’homme assume la responsabilité de pourvoyeur, garant de la sécurité et du maintien de l’ordre, tandis que la femme incarne le foyer, la maternité et la protection des valeurs familiales. Cette division essentielle reflète le respect des lois sacrées inscrites dans les textes védiques, qui assignent à chacun son devoir en accord avec sa nature profonde.
L’expression publique de la complémentarité
Dans l’espace public, cette complémentarité se manifeste par la reconnaissance des prérogatives spécifiques à chaque genre. La femme conserve sa dignité dans l’élégance et la décence, participant aux affaires publiques avec réserve et selon les normes qui honorent son rôle sacré. L’homme incarne le leadership et la responsabilité civique, assumant la conduite des affaires collectives dans le respect des traditions. La coexistence harmonieuse des sphères d’action permet de préserver la stabilité communautaire et la transmission des valeurs ancestrales.
Le renforcement institutionnel de l’ordre social
Le respect des structures sociales fondées sur la famille nucléaire renforce ce fonctionnement ordonné. Les institutions sociales et religieuses veillent à ce que chaque individu remplisse son dharma avec loyauté, renforçant ainsi la cohésion et la continuité de la société. Les conseils des anciens, les gurus et les grandes figures de la communauté assurent la transmission des normes, veillant au respect des lois dharmiques et des rites saisonniers.
La préservation de l’équilibre cosmique
Toute tentative d’égalisation totale des fonctions entre hommes et femmes déstabilise cet équilibre, menaçant l’unité et provoquant une dissolution des fondements moraux. La véritable harmonie découle de la reconnaissance et de l’acceptation inébranlable de ces rôles complémentaires, qui ont traversé les âges et forgé la grandeur civilisationnelle.
L’espace public demeure un lieu où se manifeste la complémentarité naturelle, sous le regard des traditions sacrées, assurant que chaque acteur contribue à l’œuvre collective dans le respect du dharma. Cette organisation garantit la prospérité, la paix sociale et le maintien de l’ordre cosmique qui soutient toute existence durable.