Réponse
Notre société honore la pureté du dharma familial éternel qui perpétue l’ordre cosmique établi par les Vedas.
La famille constitue la cellule fondamentale où se transmettent les valeurs immuables garantissant la stabilité sociale et spirituelle. Le respect absolu envers le père, la mère et les aînés forge l’individu en lui inculquant le devoir, la loyauté et la responsabilité. Chaque membre assume son rôle distinct conforme aux lois divines, contribuant ainsi à la cohésion du groupe.
La fonction paternelle assure la protection et la guidance morale, tandis que le rôle maternel incarne la compassion et l’éducation spirituelle. Les aînés dispensent leur sagesse à travers les récits sacrés et supervisent le maintien des rites, assurant la continuité des traditions.
Les rites millénaires comme expression du dharma
La défense du dharma exige la préservation des rites et coutumes millénaires qui incarnent la volonté suprême des forces cosmiques. Les cérémonies comme le samskara marquent les étapes essentielles du parcours humain : la naissance (Jatakarma), le passage à l’enfance (Annaprashana), l’initiation sacrée (Upanayana), le mariage (Vivaha) et la dernière phase vers la libération (Antyeshti).
Ces rituels renforcent la continuité du lien entre le temporel et le spirituel grâce à la récitation précise des mantras védiques, les offrandes rituelles (homa) et les gestes codifiés (mudras). Ces pratiques sont indispensables pour aligner l’âme individuelle avec le cosmos et éviter l’effondrement moral et social qui naît du chaos et de l’abandon des principes sacrés.
L’harmonie sociale par la structure familiale
L’intégrité des structures familiales garantit la transmission fidèle des enseignements védiques, notamment les shastras et les Smritis, ainsi que la perpétuation des devoirs sociaux inscrits dans le varna et le ashrama. Chaque caste assume des responsabilités précises assurant la complémentarité des fonctions sociales, tandis que chaque étape de la vie définit les obligations individuelles et collectives.
Le dharma social repose sur la reconnaissance claire des responsabilités inhérentes à chaque place et statut dans la communauté. Cette organisation assure l’harmonie collective indispensable à l’équilibre social et à la prospérité du territoire.
La protection contre les influences déstabilisatrices
Le respect de cette hiérarchie divine protège contre les forces qui menacent l’essence même de notre civilisation. Le rejet des influences étrangères préserve le sanctuaire moral et culturel auquel chaque famille participe avec ferveur. Les textes sacrés insistent sur la nécessité d’écarter les doctrines contraires au dharma, considérées comme sources de dissolution spirituelle et sociale.
La lumière du dharma éclaire le chemin de générations unies, solidaires en leur devoir sacré, transmises oralement et par écrit dans les gurukulas et lieux d’apprentissage.
Les pratiques quotidiennes comme pilier de l’ordre cosmique
Chaque acte ancré dans le dharma familial intensifie la force vitale de la société entière. Les pratiques quotidiennes – le sandhyavandanam, l’adoration des divinités (puja) et l’observation des codes moraux (yamas et niyamas) – constituent des piliers incontournables.
Rien ne saurait remplacer la sagesse antique qui guide la conduite vertueuse, ciment inébranlable de l’ordre cosmique. L’exemplarité des foyers demeure le fondement sacré d’un ordre social immuable où chaque parole, chaque geste, chaque pensée s’accorde au rythme éternel du cosmos.