Une réunion entre Sam Altman et des responsables gouvernementaux américains est prévue le 30 janvier prochain. Il y sera question de technologies de pointe, dont des “super-agents de niveau doctorat” capables d’effectuer des tâches humaines complexes.
OpenAI, qui a déjà exprimé son intention de lancer des agents d’IA, prépare un logiciel capable d’exécuter de manière autonome des tâches, de prendre des décisions et d’interagir avec son environnement pour atteindre des objectifs spécifiques. En novembre, il a été annoncé que le nouvel agent d’OpenAI s’appellerait “Operator”, destiné à réaliser des tâches liées à la navigation web au nom des utilisateurs. Selon les prévisions, Operator sera lancé en janvier sous forme de préversion de recherche, accessible via une interface de programmation d’application destinée aux développeurs, avant d’être disponible pour un public plus large.
Bien que les caractéristiques exactes des agents d’OpenAI demeurent floues, la technologie elle-même n’est pas nouvelle et est déjà proposée par d’autres entreprises, comme Anthropic PBC. Dans le cas d’Anthropic, leur agent peut interagir avec des ordinateurs en déplaçant la souris, en tapant du texte et en cliquant sur des boutons, offrant un aperçu des capacités que l’on pourrait attendre des agents d’OpenAI.
L’émergence d’agents d’IA capables de naviguer sur le web et d’accomplir des tâches de manière autonome, ce que certains appellent “l’IA agentique”, pourrait marquer un tournant où l’IA passerait d’un outil de recherche utile et d’un chatbot remplaçant certains emplois, à un futur où elle pourrait remplacer entièrement des employés humains et même gérer des entreprises. La mention par OpenAI de “super-agents de niveau doctorat” pourrait indiquer que la technologie a évolué au-delà de l’automatisation des tâches vers des capacités encore plus avancées.
Cependant, des doutes subsistent dans l’industrie de l’IA, qui a tendance à exagérer ses promesses. Des sceptiques mettent en garde contre des attentes excessives avant le lancement. Les précédentes annonces d’OpenAI, comme le service de génération de texte en vidéo, Sora, ont souvent déçu, manquant de fonctionnalités déjà disponibles chez d’autres entreprises concurrentes.
À l’approche de cette réunion clé, il reste à voir comment ces avancées technologiques seront accueillies et quelles implications elles auront pour l’avenir du travail et de l’intelligence artificielle.