Deepseek: interdiction en vue ? Deepseek: interdiction en vue ? – NEURA KING

Deepseek: interdiction en vue ?

DeepSeek fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part d’un régulateur de la protection des données. L’Autorité italienne de protection des données, connue sous le nom de Garante, a adressé une demande d’informations à DeepSeek concernant les risques potentiels pour les données de millions d’Italiens.

Selon des informations rapportées par TechCrunch, Garante, responsable de la mise en application des règles du Règlement général sur la protection des données (RGPD) en Italie, a contacté les bureaux de DeepSeek situés à Hangzhou et à Pékin. L’autorité souhaite obtenir des éclaircissements sur la nature des données personnelles collectées par le chatbot, ainsi que sur les finalités de cette collecte et le stockage des informations sur des serveurs situés physiquement en Chine.

Dans sa politique de confidentialité, DeepSeek a reconnu qu’il transfère des informations personnelles du pays de résidence de l’utilisateur et qu’il les conserve “sur des serveurs sécurisés situés dans la République populaire de Chine”. Cependant, la société a assuré que ces pratiques se conformeraient aux exigences des lois de protection des données en vigueur.

Garante demande également à DeepSeek de préciser le type d’informations utilisées pour former son système d’IA. Si le scraping web est impliqué, l’autorité veut savoir comment les utilisateurs, qu’ils soient enregistrés ou non, sont informés du traitement de leurs données.

Par ailleurs, Bloomberg a rapporté que Microsoft et OpenAI enquêtent sur la possibilité que DeepSeek ait utilisé des données d’OpenAI pour son entraînement. Un groupe d’utilisateurs aurait extrait une grande quantité de données via l’API d’OpenAI à l’automne 2024, et les chercheurs en sécurité de Microsoft soupçonnent un lien avec DeepSeek.

Le service de chatbot a maintenant 20 jours pour répondre à la demande de Garante. Aux États-Unis, Reuters a également signalé que les autorités examinent les implications en matière de sécurité nationale liées à ce chatbot basé en Chine.

Rappel:

Cela n’est pas sans rappeler l’interdiction de ChatGPT par cette même autorité, mais cette fois on parle du grand méchant loup…

Pour ceux qui ne le saurai pas, la souveraineté des données n’est possible qu’à la condition de la résidence des données.

Donc à part une interdiction…

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