L'UE interdit les assistants virtuels : une nouvelle règle pour les agents IA L’UE interdit les assistants virtuels : une nouvelle règle pour les agents IA – NEURA KING
Illustration de la Commission européenne et de la technologie IA

L'UE interdit les assistants virtuels : une nouvelle règle pour les agents IA

Envisagiez-vous d’envoyer votre assistant intelligent à une réunion en ligne ? Réfléchissez à deux fois.

L’institution exécutive de l’Union européenne a instauré une nouvelle règle interdisant aux assistants virtuels alimentés par l’intelligence artificielle de participer à ses réunions. Cette directive a été appliquée pour la première fois lors d’un appel avec des représentants d’un réseau de bureaux de soutien à la politique numérique à travers l’Europe plus tôt ce mois-ci.

« Aucun agent IA n’est autorisé », a indiqué une diapositive sur l’étiquette des réunions électroniques au début de la présentation. La Commission a confirmé qu’elle avait imposé cette règle pour la première fois la semaine dernière, sans fournir de détails supplémentaires sur la politique ni sur les raisons de cette décision.

Cette annonce survient alors que la technologie des « agents IA » connaît une ascension notable. Bien que l’application la plus médiatisée de l’IA soit jusqu’à présent représentée par des chatbots comme ChatGPT d’OpenAI, capables de générer du texte ou des informations en réponse à des demandes humaines, les agents IA franchissent une nouvelle étape. Ces assistants peuvent exécuter plusieurs tâches de manière autonome et interagir dans un environnement virtuel, agissant au nom des utilisateurs pour accomplir une série de tâches qui facilitent leur travail ou leur vie quotidienne. L’une de ces tâches consiste à rejoindre une réunion en ligne, prendre des notes ou même réciter certaines informations.

En coulisses, Bruxelles se prépare à une ère où les agents IA pourraient participer à la vie quotidienne et aux affaires. La technologie a été mentionnée dans un ensemble plus large de la Commission sur les mondes virtuels publié le 31 mars. « Les agents IA sont des applications logicielles conçues pour percevoir et interagir avec l’environnement virtuel », précise le texte. Ces agents peuvent « fonctionner de manière autonome », mais leur travail est établi par des « règles prédéfinies spécifiques ».

Les grandes entreprises d’IA expérimentent toutes leurs propres applications d’agents IA. En janvier, OpenAI a lancé Operator, une version de recherche d’un agent IA capable d’effectuer plusieurs tâches dans un navigateur web séparé. Microsoft a également commencé à déployer la possibilité de créer des agents dans son “compagnon” IA, Copilot. De son côté, l’entreprise française Mistral propose une plateforme pour construire des agents.

Pour l’instant, cette technologie n’est pas couverte par une législation spécifique, mais les modèles d’IA qui alimentent ces agents devront respecter le règlement contraignant sur l’IA de l’UE. De plus, cette technologie pourrait également être au centre des discussions alors que la Commission explorera une législation spécifique sur la gestion algorithmique, concept selon lequel les employés sont gérés par des algorithmes, au cours de ce mandat.

Et même s'ils ne voulaient pas interdire...

Feriez-vous confiance à des agents qui bug ? Délègueriez-vous votre représentation à des IA qui sont limités par des contextes et qui sont restreintes par la computation et les conflits d’objectifs ?

Tant que vous ignorez ce que ces sont ces éléments et comment ils agissent sur la machine, alors, oui, vous pouvez faire confiance aveuglément à vos nouveaux maitres OpenAI, Grok, Gemini et Grok…..à vos risques et péril.
N’attendez pas pour vous renseigner et pour adopter sereinement l’IA.
Un bon point de départ pour une réalité tangible de l’IA : Le SROC.

Actualités

Reprise des efforts pour la sécurité de l'IA après l’échec du sommet de Paris
Anthropic lance une API de recherche en temps réel : révolution dans la recherche internet 2025
OpenAI appelle à une infrastructure stratégique en IA pour préserver la dominance américaine
NOUVELLE ÈRE de l’IA : OpenAI o1 stimule les startups chinoises en 2025
L'IA dans l'éducation : révolution ou défi éthique ? | NEURA KING
Solution IA : Anthropic booste Claude avec des intégrations outils pros (Jira, Zapier, Confluence)
Sam Altman inaugure un magasin à Union Square avec reconnaissance oculaire
Google DeepMind UK : 300 employés syndiqués contre le contrat IA israélien
Sam Altman admet les défauts de GPT-4o : ChatGPT trop sycophante, corrections en cours
Dario Amodei (Anthropic) : Ouvrir la boîte noire de l'IA d'ici 2027

IA et politique

Reprise des efforts pour la sécurité de l'IA après l’échec du sommet de Paris
Guerre des puces : enjeux technologiques et stratégiques entre États-Unis et Chine
DeepSeek : Menace à la sécurité nationale des États-Unis
Acceptez qu'on vous vole, sinon, c'est la fin
Comment faire passer un président pour un tocard ?
Impact de l'IA sur les conflits mondiaux : Sommet militaire à Paris
Stratégie AI-First pour la Transformation Technologique de l'Administration Fédérale
Meta envisage de stopper le développement d'IA jugées trop risquées
OpenAI o3-mini réfléchit en Mandarin !

Opinions

Ils collectent vos données, exploitent vos idées et préparent votre remplacement
Pourquoi Grok dit (disait) que Musk est un désinformateur ?
Comment faire passer un président pour un tocard ?
OpenAI o3-mini réfléchit en Mandarin !
DeepSeek : Le cadeau empoisonné de la Chine
Censure DeepSeek: l'IA défraye l'actu politico-technique. (Edit: )

Decryptage

Reprise des efforts pour la sécurité de l'IA après l’échec du sommet de Paris
Ils collectent vos données, exploitent vos idées et préparent votre remplacement
Elon Musk et Microsoft s'associent pour un projet d'IA de 30 milliards de dollars
Intelligence Artificielle (IA) : Comprendre et appréhender l'IA contemporaine
Comment l'IA nous manipule ?
Retour en haut