Les protestations massives contre Elon Musk et l’intelligence artificielle : symptôme d’une défiance envers la techno-oligarchie
À l’été 2025, une vague internationale de protestations vise Elon Musk, figure centrale du pouvoir technologique et acteur majeur de l’intelligence artificielle. Le mouvement « Tesla Takedown », né aux États-Unis et aujourd’hui présent au Canada, en Europe et en Australie, mobilise des centaines de manifestations pacifiques devant les showrooms Tesla. Les organisateurs appellent au désinvestissement massif : ventes d’actions, boycotts, retours de véhicules connectés et la remise en cause de la confiance dans les entreprises d’intelligence artificielle, dans le but d’affaiblir l’influence économique et politique de Musk.
La mobilisation est motivée par l’implication directe du patron de Tesla au sein de l’administration Trump, via la direction du Department of Government Efficiency (DOGE), la gestion de licenciements fédéraux historiques et l’utilisation massive d’outils d’intelligence artificielle dans l’automatisation des processus décisionnels de l’État. Ses opposants dénoncent une dérive autoritaire au service des « big tech », l’emprise croissante des algorithmes et l’affaiblissement des contrôles démocratiques. Musk devient le symbole d’une technocratie alimentée par les avancées de l’IA, considérée comme toxique et menaçante pour l’équilibre de la société.
Les protestations demeurent majoritairement non-violentes, malgré certains actes de vandalisme isolés et quelques incidents sous surveillance. Elon Musk condamne fermement ces dérives, promettant des poursuites contre les responsables, et réaffirme son engagement à la tête de Tesla et de ses innovations en intelligence artificielle. La pression médiatique, les appels à boycotter aussi ses associés, la volatilité du titre Tesla et les craintes concernant l’éthique de l’intelligence artificielle alimentent la tension.
Ce mouvement inédit marque une nouvelle ère de contestation : le boycott économique, orienté vers la capitalisation boursière, la réputation, mais aussi le rejet de certaines applications de l’IA, s’ajoute à la pression sociale. La séquence révèle la montée d’un front anti-oligarchie technologique, la suspicion envers l’intelligence artificielle générale et l’influence d’acteurs comme Musk, tout en annonçant de nouvelles offensives contre le pouvoir des géants du numérique et des entreprises d’intelligence artificielle. Face à la polarisation croissante, la responsabilité sociale des grandes entreprises technologiques, la régulation des outils d’IA et la gouvernance de leurs actionnaires apparaissent comme des enjeux centraux pour la démocratie contemporaine.