Des hackers ont publié les informations personnelles de plusieurs centaines de responsables du Department of Homeland Security (DHS), de l’ICE, du FBI et du DOJ. Noms, adresses, numéros de téléphone et emails d’agents gouvernementaux sont désormais accessibles en ligne, dans une opération de doxxing visant à compromettre la cybersécurité des institutions américaines. Cette attaque informatique, orchestrée avec une grande précision, cherche à intimider et menacer les forces de l’ordre, tout en révélant la vulnérabilité des infrastructures gouvernementales face à la cybercriminalité.
Actuellement, cette offensive intervient dans un contexte cybernétique marqué par une intensification des menaces persistantes avancées. La récente compromission des systèmes de F5 Networks, fournisseur critique pour 23 000 clients répartis dans 170 pays, dont 48 des 50 plus grandes entreprises mondiales, démontre l’ampleur des risques liés à la sécurité des données. Les pirates ont exfiltré le code source du produit BIG-IP, exposant ainsi des milliers de réseaux d’entreprise à des attaques en chaîne et à d’éventuelles fuites de données sensibles.
La situation se complique davantage avec l’expiration, depuis le 1er octobre 2025, de la loi CISA. Cette évolution pourrait réduire jusqu’à 80 % le partage d’informations sur les cybermenaces entre le secteur privé et les autorités, créant une faille majeure dans la défense face aux attaques de type ransomware. À l’heure où les extorsions et rançongiciels représentent plus de la moitié des cyberattaques en 2025, la protection des données sensibles devient un enjeu vital pour la sécurité nationale et la résilience des infrastructures critiques.