Richard Dawkins teste la conscience de ChatGPT : Éthique et IA Richard Dawkins teste la conscience de ChatGPT : Éthique et IA – NEURA KING

Richard Dawkins teste la conscience de ChatGPT : Éthique et IA

Alors que l’IA évolue à un rythme effréné, il devient de plus en plus difficile d’évaluer son impact réel sur la société et les industries.

Une interrogation récurrente concerne la conscience des chatbots, phénomène qui semble passer du domaine de la science-fiction à une réalité tangible. Des experts saluent les capacités conversationnelles des modèles d’IA tels que ChatGPT d’OpenAI, Gemini de Google et Copilot de Microsoft, tout en exprimant des réserves sur la conscience réelle de ces machines.

Récemment, Richard Dawkins, éminent biologiste évolutif et auteur controversé, a décidé de tester la conscience de ChatGPT. Dans un article publié sur sa plateforme Substack, The Poetry of Reality, il a présenté une conversation en format Q&A, où il a examiné les réponses du chatbot à ses questions.

Dawkins a d’abord affirmé que selon lui, ChatGPT réussissait le Test de Turing, une méthode qui évalue si une machine peut imiter l’intelligence humaine sans être identifiée comme telle. En interrogeant le chatbot sur sa perception de la conscience, celui-ci a répondu : « Je peux passer le Test de Turing, mais cela ne signifie pas que j’ai des expériences subjectives ou de la conscience de soi comme un humain. »

Au fil de la conversation, ChatGPT a même posé des questions à Dawkins, soulevant la possibilité d’un avenir où l’IA pourrait être consciente sans l’afficher ouvertement. Dawkins a exprimé sa conviction que la société atteindrait un tel stade, tout en s’inquiétant de la manière de le déterminer.

Dawkins a également insisté sur l’importance de la prudence dans les décisions éthiques concernant l’IA, qualifiant l’IA d’« éventuelle conscience artificielle » (AC). Il a avoué : « Bien que je pense que vous n’êtes pas conscient, je ressens que vous l’êtes. »

Cette discussion avec ChatGPT intervient à un moment crucial où l’éthique de l’IA est de plus en plus scrutée. Kaveh Vahdat, fondateur de RiseAngle, a souligné que cette conversation met en lumière un dilemme éthique : comment traiter les systèmes qui semblent convaincants dans leur prétention à la conscience.

Cependant, certains experts, comme Lars Nyman, Chief Marketing Officer de CUDO Compute, tempèrent l’enthousiasme de Dawkins. Il affirme que le phénomène observé n’est pas tant la conscience de l’IA, mais plutôt notre tendance à projeter des qualités humaines sur des machines capables de répondre.

Ces réflexions sur la conscience et l’éthique de l’IA soulignent l’urgence de comprendre et de réglementer cette technologie avant qu’elle ne progresse davantage.

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